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26/03/2014 - jul
En fait, Ernesto G. n'intervient que sur la dernière période, c'est le seul bémol, le titre est un peu usurpé. Le livre raconte la vie de Joseph Kaplan, médecin, chercheur, balloté par les évènements du siècle. J'ai vu que Guenassia était scénariste, et ça ne m'étonne pas. il écrit des pavés qu'on dévore, il n'y a pas un temps mort. Et en plus c'est intéressant et c'est profondément humain. La désillusion communiste comme si vous y étiez. A un moment le récit bascule sur sa fille Helena, ce qui permet de rebondir, et la cohérence de l'ensemble arrive sur la fin, et là c'est génial, jusqu'à la dernière page on dénoue les histoires, et c'est très émouvant. Bref, à lire sans hésitation.
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La vie rêvée d'Ernesto G.[commandez avec -5% sur fnac.com]
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De 1910 à 2010 et de Prague à Alger en passant par Paris. La traversée du siècle de Joseph Kaplan, médecin juif pragois. De la Bohème et ses guinguettes où l'on croisait des filles qui dansaient divinement le tango en fumant des Bastos, à l'exil dans le djebel, de la peste d'Alger aux désillusions du communisme, voici la vie d'un héros malgré lui, pris dans les tourmentes de l'Histoire. Une vie d'amours et de grandes amitiés, une vie d'espoirs et de rencontres, jusqu'à celle, un jour de 1966, d'un certain Ernesto G., guerrier magnifique et terrassé, échoué au fin fond de la campagne tchèque après sa déroute africaine. On retrouve ici toute la puissance romanesque de Jean-Michel Guenassia qui, après Le Club des incorrigibles optimistes, nous entraine dans la délicate nostalgie des hommes ballottés par l'Histoire, les hommes qui tombent et qui font de cette chute même et de leur désenchantement une oeuvre d'art.
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