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Electrons libres

de James Flint


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15/08/2014 - jul
Le roman est effectivement plein d'humour, la vie dans la communauté hippie, le personnage de la mère complètement à l'ouest, sont très drôle. En plus l'écriture est vive, et on aurait envie de retenir certains aphorismes. Le problème c'est que le personnage du père artiste est resté pour moi incompréhensible, très artificiel, pas vraisemblable, et malheureusement le livre tourne vraiment autour de lui, alors que le fils est beaucoup plus attachant. J'ai compris après, à la fin du livre, l'auteur explique que le père est en fait un artiste qui existe vraiment et à qui James a voulu rendre hommage. Ben... raté.


Electrons libres

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Que faire avec les résidus radioactifs produits par nos centrales nucléaires ? Un homme a la réponse : il s’appelle James L. Acord et sculpte des oeuvres d’art à partir des déchets atomiques qu’il parvient à récupérer. Un jour, James Flint a assisté à l’une de ses conférences ; fasciné, il s’est inspiré de lui pour écrire ce roman dont l’intrigue mélange une quête identitaire classique avec une réflexion sur la science et la technologie qui l’est beaucoup moins. Tout commence lorsque Cooper, le narrateur, reçoit une boîte contenant les cendres de son père, un ex-hippie qu’il n’a plus vu depuis l’enfance. Pour savoir qui les lui a envoyées, il quitte son boulot d’informaticien et part enquêter du côté de Boston, sans se douter que ses recherches vont l’emmener dans les coulisses de l’industrie nucléaire américaine. Après Habitus, Flint prouve qu’il n’a décidément pas peur des sujets ambitieux : en s’attaquant à l’atome, à l’impact des nouvelles technologies et à l’avenir de la civilisation (rien que ça), il donne un roman enlevé et bourré d’humour, confirmant au passage son statut d’étoile montante de la jeune littérature anglaise.
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