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10/07/2015 - jul
Offill a incontestablement un style très particulier, pointilliste, éclaté, d'où se dégage une force certaine. Ensuite l'histoire est celle d'une femme, de son enfant, de son mari infidèle qu'elle se démène pour ne pas quitter. C'est plutôt bien, mais c'est froid, intellectuel, bardé de référence littéraire, c'est pas vraiment ma tasse de thé.
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« Bureau des spéculations est souvent extrêmement drôle et souvent triste ; carrément direct, malicieusement ironique, voire capricieux. Sa profondeur et son intensité ont vite fait de prendre le lecteur dans ses filets. » The New Yorker
Bureau des spéculations est la radiographie d'une histoire d'amour. Une femme adresse a son mari des lettres au dos desquelles elle indique, en guise d'expéditeur : « Bureau des spéculations ». Ils se sont aimes, ont fonde une famille, mais les fissures apparaissent. Elle a oublie ses rêves, est écrasée par les aléas de son quotidien - un logement insalubre, un bébé qui souffre de coliques, l'infidélité.
Alors elle s'en remet a la sagesse des grands penseurs. Pour apaiser son mal-être et éviter d'etre engloutie par ses angoisses. Pour se sauver elle-même et, peut-être, sauver son couple du naufrage annonce.
Chef-d'œuvre de concision, ce roman se dévore d'une seule traite. Dans une langue d'où sourdent la rage, l'ironie et le désir, Jenny Offill dissémine des souvenirs parcellaires, des maximes littéraires, des bribes de chansons et de conversations. Au lecteur de suivre le flux de conscience : la forme éclatée fait écho a l'état émotionnel de l'héroïne. Un véritable tour de force.
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