
3 commentaires
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02/03/2010 - jul
Beaucoup plus accessible que Belle du seigneur, mais tout est là, la description froide et torturée des rapports amoureux, mélée à un romantisme aussitôt contredit. On y ajoute la chaleur et la verve des oncles de Céphalonie. Il y a plusieurs romans en un seul, à l'image de Solal, personnage dur et fragile, génial et autodestructeur, amoureux et misogyne. Un roman bondissant, brut, à lire, c'est sûr, même si on n'adhère pas à tout.
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07/06/2008 - Thalie
C'est loin. J'ai un souvenir rafraîchissant, dynamique. J'avancerais humour parfois cynique, mais la mémoire...
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06/06/2008 - Peypeyou
Trés vieux souvenir mais en ai gardé une bonne impression!
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Albert Cohen n'a jamais été député ni ministre et n'a pas abrité des dizaines de coreligionnaires dans des souterrains. Il n'a pas davantage enlevé une future épouse à la barbe d'un prétendant. Solal est pourtant nourri de sa vie. La peinture de Céphalonie doit beaucoup à son séjour à Corfou en 1908, Genève est un pôle majeur de son existence, les silhouettes des diplomates et des politiciens, la famille Sarles, viennent directement de son expérience. Les préoccupations, voire les déchirements, de Solal trouvent leur source dans le moi profond de l'auteur, amoureux de la France et de sa culture sans vouloir rien renier de ses origines.
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