Léonor De Récondo - Amours
| | Un huis-clos dans une famille bourgeoise des années 1990. Anselme le notaire, Victoire sa femme, stérile , à peine résignée à ce qu'il lui fasse sa petite affaire, Céleste la bonne, pas plus résignée mais pas du tout stérile.
Une écriture agréable, souple et précise. Une histoire pas tout à fait assez baroque à mon goût, un peu trop classique, même si un instant, j'ai cru basculer du côté de l'inédit, dans l'inconvenant. |
Alain Damasio - La zone du dehors
| | De la science fiction à forte résonance philosophique (plus que d'habitude quoi), pour réfléchir sur la démocratie totalitaire, sur la révolte...Beaucoup de discours et de théories. En même temps, j'ai eu du mal à visualiser vraiment les scènes d'action very détaillées pourtant, alors pas plus mal qu'il n'y en ait pas trop. Intéressant, pour le contenu, intéressant pour la forme aussi, l'art du discours. |
Guillaume Musso - Central Park
| | Même pas une lecture de l'été. Voir le commentaire de tchiort sur l'autre Musso. |
Luis Sepùlveda - Le vieux qui lisait des romans d'amour
| | Un trop beau souvenir et je crois bien que je vais le relire |
Jean-marie Gustave Le Clézio - Ritournelle de la faim
| | D'habitude, j'aime énormément l'écriture de Le Clézio, me laisser porter. Et là, je me suis ennuyée. Portrait d'Ethel, sa famille immigrée, noblesse déchue, la guerre. "J'ai écrit cette histoire en mémoire d'une jeune fille qui fut malgré elle une héroïne à vingt ans". Sans doute, mais je me suis ennuyée. |
Milena Agus - La comtesse de Ricotta
| | Elles sont rigolotes les trois soeurs, extrêmes, décalées, résolument différentes. Ca donne un petit roman très court, sympathique, souriant. Tout frais. |
Robin Hobb - L'assassin royal
| | De la fantasy qui fonctionne. Une époque médiévale, des rois, des trônes, des ennemis terribles, des complots, de la magie, des anciens, des dragons. Au bout de sept tomes, une accalmie. Ca aurait pu finir là. Alors je me suis arrêtée. |
Wajdi Mouawad - Incendies
| | Du théâtre. Le deuxième volet d'une trilogie, qui se lit indépendamment.Wadji Maouwad est un auteur libanais émigré au Canada. Nourri d'histoires d'uhommes et de femmes, nourri de l'Histoire, il invente une oeuvre indépendante de son contexte et plus puissante encore. Percutante, cruelle, belle, ouverte. |
Didier Daeninckx - Cannibales
| | Un roman court. Le sort réservé aux Kanak lors de l'exposition coloniale de 1931. Un vieux Kanak, en pleine révolution en Nouvelle Calédonie, raconte son histoire terrible. Le racisme, la bêtise. |
Robert Silverberg - L'oreille interne
| | L'idée, pourquoi pas. Un télépathe honteux en perte de pouvoir. Après, l'ennui. 200 pages à geindre. Agaçant même. |
Nathalie Sarraute - Enfance
| | Un début génial, dans la façon de raconte les souvenirs. Un dialogue entre l'auteur son double, ce petit double qui met en doute, questionne, rectifie les souvenirs. Et puis, un bon morceau d'ennui, dans les souvenirs de petite fille qui décrit des intérieurs, des collections de flacons. Le petit double a d'ailleurs disparu. Et finalement, génial à nouveau. Le petit double est revenu et chaque souvenir reprend son ton percutant, direct, sans superflu, acéré. |
Graham Greene - Le troisième homme
| | Un bouquin écrit en vue du film. Un suspens très bien mené. |
Jules Barbey D'aurevilly - Les diaboliques
| | Un recueil de nouvelles. Vraiment j'adore les talents de conteurs de Barbey d'Aurevilly, ses intrigues, ses personnages de l'aristocratie déclinante, ses diaboliques. |
Boris Vian - Elles se rendent pas compte
| | Bof, bof. Polar de Vernon Sullivan. Ni le style, ni l'intrigue, ni les personnages, enfin bof, bof, bof. |
Charles Juliet - L'inattendu
| | Très déçue.Un tout premier texte très alléchant, et puis, bof. Je n'ai pas retrouvé la force de l'année de l'éveil. L'inattendu commence avant l'année de l'éveil, la jeunesse dans une famille adoptive, se termine après, par l'inattendu. Au milieu, des passages qui sonnent comme des redites de l'année de l'éveil, en moins bien. Un livre écrit un peu comme un journal intime, avec une force des mots pas vraiment présente. |
Michel Onfray - Le crépuscule d'une idole
| | Freud ne serait finalement qu'un menteur, affabulateur, arriviste... Une théorie qui universalise les propres névroses de Freud (complexe d’œdipe entre autres). Une théorie qui fait mine de s'appuyer sur des faits scientifiquement observés, alors que tout n'est que bricolage et falsification de cas de patients. Une théorie à prendre finalement pour ce qu'elle est : la psychanalyse est une vision philosophique du monde et non une science, et en tout cas, sûrement pas une thérapie à même de soigner ou guérir, comme l'admet même Freud lui-même dans certains écrits. Intéressant...Sauf que parfois, aucune place n'étant faite au doute, on doute aussi parfois. Des affirmations parfois intempestives, sans preuve véritable, notamment sur d'autres médecines parallèles ou dites douces. Tout dans un panier sans plus de procès. Il n'empêche que le procès de Freud, en affabulateur de génie, semble vraiment documenté. Une écriture très redondante, beaucoup de pages, beaucoup de redites. Peut-être est-ce pédagogique??? Un poil bourrage de crâne... |
Jules Barbey D'aurevilly - L'ensorcelée
| | Une histoire qui se raconte. Une histoire du temps des Chouans, qui a laissé sa trace surnaturelle, inquiétante dans les esprits. Le drame d'une passion ensorcelante. Je me suis régalée d'un excellent conteur. |
Fred Vargas - Les jeux de l'amour et la mort
| | Je me disais, tiens le style est moins percutant. Les personnages sont moins bien dessinés. Comme une ébauche. Fred Vargas mais pas encore. Et en fait, c'est son premier. Une vraie promesse. Adamsberg n'y est pas encore certes. |
Erich Maria Remarque - A l'ouest rien de nouveau
| | Un classique sur la première guerre mondiale, l'horreur. Terrible témoignage d'un soldat allemand. |
Gustave Flaubert - Salammbô
| | J'ai adoré. On est loin des critiques de petits bourgeois, des Bovary, Pécuchet et cie. Une écriture foisonnante, violente, excessive. Une esthétique du monstrueux.L'horreur est minutieusement décrite, révulsante et envoûtante.Au temps des guerres puniques |
Laurent Gaudé - Voyages en terres inconnues
| | 2 nouvelles, "Sang Négrier" et "Dans la nuit du Mozambique", efficaces, belles et dérangeantes. |
Gustave Flaubert - Bouvard et Pécuchet
| | Normalement c'est un bijou et tout. J'ai adoré le début, et puis ils m'ont franchement lassé les deux lascars et toutes leurs tentatives. M'ont pas tant intéressé tous ces petits personnages un peu étroits qui gravitent tout autour. Des portraits sans doute bien acérés, mais qui m'ennuient en fait. Et j'avoue, ils y ont pensé au suicide, les deux...et j'avais presqu'envie...qu'on en finisse. |
Samuel Beckett - En attendant Godot
| | Un peu de théâtre. Classique dans l'absurde. Ca me fait du bien cette échappée des possibles, de pas pouvoir anticiper, à part peut-être que Godot n'arrivera jamais. |
Jean-claude Grumberg - L'atelier
| | Du théâtre, largement autobiographique. Après la seconde guerre, dans un atelier de confection. Des personnages, racontent, se racontent, avec humour, avec amertume, avec tristesse, avec rage. Un après guerre, chacun à sa manière. |
Frederic Brown - Fantômes et farfafouilles
| | Recueil de nouvelles. Certaines sont succulentes, efficaces. L'art de la chute. Certaines sont basées sur des jeux de mots qui ne fonctionnent qu'en anglais. |
Marina Zvétaieva - Mon frère féminin
| | Mon frère féminin est une réponse à un livre. C'est le deuil impossible de l'enfantement des amours homosexuelles féminines. C'est cette aînée qui en a fait le deuil et qui voit chaque jeune compagne partir et renier la femme pour l'enfant, faire un enfant. |
Jean Racine - Bérénice
| | Ça peut paraître un peu classique, mais j'avais besoin de le lire. Étonnante, cette tragédie entière sans une seule action. Et pourtant, je ne me suis pas ennuyée. Et pourtant, je ne m'identifie pas une seconde. Et pourtant, c'était beau. |
Charles Juliet - L'année de l'éveil
| | Un morceau de l'adolescence de Charles Juliet dans une école militaire. Brimades, sans frein à la connerie. Et puis l'éveil à l'amour. Beau. |
Marguerite Yourcenar - Conte bleu
| | 3 nouvelles de Marguerite Yourcenar, jeune. Conte bleu, très bref, à l'image des "Nouvelles Orientales". "Le premier soir", une écriture à quatre mains avec son père, le premier soir d'une jeune épousée d'une banalité terrible et sordide. "Maléfice", l'histoire de celle qui est désignée comme la sorcière, responsable des maux de chacun. |
Satyajit Ray - Les pièces d'or de Jahangir
| | Recueil de nouvelles du Bengale. Un petit régal. |
Honoré Balzac - Le chef-d'oeuvre inconnu
| | Sept récits de Balzac dont le premier a inspiré "La belle noiseuse". |
Robert Louis Stevenson - L’île au trésor
| | Me voilà embêtée, ce classique du roman d'aventures m'a profondément ennuyée. |
Robert Louis Stevenson - Une apologie des oisifs
| | Finalement, un peu avant l'heure, en 1877, Stevenson conseille la méditation contre la course folle. Pas de ne rien faire, de savoir ne rien faire. |
Ernst Hoffman - L'homme au sable
| | Récit fantastique du XIXème assez classique, avec les thèmes de l'automate, du personnage énigmatique, de la frontière entre réel et imaginaire. Juste un peu de mal avec des personnages comme celui de la fiancée, bien intègre, bien pure, bien sage, bien raisonnable... L'intrigue et sa construction me plaisent. |
Sébastien Joanniez - Désarmés
| | un cantique sur fond de guerre religieuse, d'un amour qui transgresse les frontières idéologiques. J'ai apprécié l'écriture suffisamment légère et suggestive pour ne pas être moraliste,ni condamnante. |
Honoré Balzac - Le colonel Chabert
| | Le récit court d'un colonel, héros de Napoléon, passé pour mort, dont la "veuve" remariée, ne tient pas du tout à reconnaître l'existence. Toujours cette écriture qui excelle dans la description du sordide, de la déchéance, de la cruauté. |
Alain Mabanckou - Demain j'aurai vingt ans
| | J'ai pas aimé. Un narrateur avec ses yeux d'enfant qui nous fait tout bien comprendre comment le monde fonctionne, l'Afrique et son quotidien, les dictatures et le reste. Cette fausse naïveté du style pour donner des leçons me gave. Voilà. |
Tom Sharpe - Attentat à la pudeur
| | Génial. C'est si rare de rire à ce point en lisant. C'est en principe une suite de mêlée au zoulouland, que je n'ai pas lu. Ca part dans tous les sens. Les personnages sont truculents. C'est du tout simplement hallucinant. |
Frank Herbert - Dune
| | Adoré! J'ai souvenir d'une édition avec énormément d'explications justement sur ce monde, son fonctionnement. Avec du coup au moins 200 pages particulièrement ardues vu tout ce qui était à assimiler§ Du génial. Me suis cependant arrêtéeaux enfants de Dune je crois. Sans plus d'envie de continuer. Que les choses aient une fin. |
Boris Vian - L'écume des jours
| | Un classique, certes. J'ai tellement détesté le film, collage de gadgets,irrespirable, que j'ai relu le livre. Ouf, j'ai retrouvé la poésie, l'émotion, l'invention, tout. |
Daniel Pennac - Des chrétiens et des Maures
| | La famille Malaussène, toujours. Le Petit, cette fois. Un épisode antérieur, la naissance du Petit. Rien qui m'emballe vraiment, un peu trop identique. La fin peut-être. |
François Cavanna - Les ritals
| | Pas toiut neuf, certes. J'ai adoré. Drôle et sincère. Emouvant aussi. Tellement beau, ce père, ce souvenir du père, ce rital, maçon illettré au français approximatif. |
Henry James - L'américain
| | De l'ennui quand même, essentiellement. Alors Newman, forcément, l'homme neuf, au regard neuf, l'américain, qui débarque dans l'Europe des conventions, bien gardée par les Bellegarde, qui tombe amoureux de la très Sainte ou très cintrée Madame de Cintré. Ses amis, les Tristam (on entrevoit là le dynamisme et la gaieté du pavé). La sale Nioche, qui est ma foi bien vilaine, et j'en passe, la Rochefidèle, Deepmere, etc... Chacun fait (c'est à dire pas grand chose), ce qu'il doit. Un peu lourd à lire. Je suis embêtée, parce qu'en principe, c'est chef d'oeuvre et Proust américain. |
Michel Quint - Effroyables jardins
| | Un beau texte, court, bien ciselé, l'histoire d'un résistant et d'un soldat allemand. |
Carlos Salem - Nager sans se mouiller
| | Un polar qui part dans tous les sens, invraisemblable à souhait, "noir délirant, burlesque et poétique" pour reprendre la 4ème de couv. Bon petit moment. |
Raymond Radiguet - Le Diable au corps
| | Je sais que je ne suis encore que sur les souvenirs d'il y a vingt ans, mais j'avais aimé. |
Isabel Wolff - Accroche-toi Anna!
| | Voilà, l'auteure étant une homonyme, on m'a déjà offert deux livres d'elle. Peut-être je lirai pas le deuxième. La nouvelle Barbara Cartland? Enfin, bien 10 pages de conseils de ma grand-mère sur le jardinage, et presqu'autant sur les abeilles. |
Fred Vargas - Sans feu ni lieu
| | Délectable, et pourtant, pas de Adamsberg, mais Louis Kehlweiler que j'avais pourtant tantôt moins apprécié. Mais là, délectable. Du petit personnage comme j'aime, bien épais, qui réplique à point. |
Mo Yan - Beaux seins, belles fesses
| | Adoré! Un verbe succulent, délirant, cru, violent, réaliste, fantastique, poétique et plein d'humour. Une épopée comme j'aime. |
Mo Yan - Le maître a de plus en plus d'humour
| | Moyennement aimé. Le maître a pas su m'emballer. |
Marguerite Duras - Moderato cantabile
| | Un petit bijou. Le style de Duras me touche immanquablement. |
George Sand - Mauprat
| | Une vraie passion bien héroïque, plein d'orgueil, de fierté, de courage, d'honneur, de vertu et son contraire, de sagesse et de bêtise..., des tas de déchirements et de coeurs meurtris. Un petit côté suranné, certes. Une belle histoire. Un hors du temps qui fait finalement du bien. |
Fred Vargas - Dans les bois éternels
| | Du petit lait. Bien écrit. Bien mené. J'adore l'inspecteur Adamsberg. |
Makenzy Orcel - Les Immortelles
| | Les Immortelles, ce sont les prostituées de Port au Prince. L'une d'elle raconte à l'Ecrivain l'histoire de celles qui sont décédées dans le séisme de Port au Prince. C'est beau, poignant. La narration joue sur les frontières à fleur de mort, à fleur de sexe. |
Yoko Ogawa - La marche de Mina
| | Je me suis ennuyée. Pourtant avertie du japonais, une certaine lenteur poétique, des mouvements imperceptibles, des nuances subtiles. Mais là, l'ennui. Pas d'intérêt pour les personnages, l'histoire, l'écriture, les images. Une auteure pourtant primée. Peut-être manquai-je d'ouverture. |
Roland Barthes - Le plaisir du texte
| | Pas toujours tout compris. Parfois relu les phrases pour en comprendre l'essence. Des passages jubilatoires, qui font écho sur cet indicible plaisir du texte. |
Marie-sabine Roger - Bon rétablissement
| | Convenu! Ca se veut plein d'humour, ça décolle pas de la caricature cliché. Ca se veut réfléchir sur la vie, introspection et évolution, cliché encore. Ca se lit vite, on sourit par-ci. Bof |
Michael Connelly - Le poète
| | Très bon polar, bien mené. Intrigue, suspens, trash, personnages, tout... |
Blaise Cendrars - L'or
| | ou la merveilleuse histoire du général August Johann Suter.
Tout est dit, d'une simple biographie, on passe au conte,au récit d'aventures, avec toutes les libertés que cela suppose, avec toutes les prouesses littéraires que cela promet. |
Philippe Bouin - Comptine en plomb
| | Très bien ce polar qui brasse la communauté des notables de Calais dans les années 60. Un commissaire comme je les aime, un peu taciturne, un peu caractériel, très intelligent. Bien mené, bien décrit, bien écrit. |
Philippe Delerm - Ma grand-mère avait les mêmes
| | Des micro nouvelles sur des phrases du quotidien. J'ai souri voire plus au début, puis de moins en moins.Une critique d'us et coutume qui devient gratuite. Du savoir vivre détourné en hypocrisie systématique. Et oui, pour dire non à quelqu'un, on ne lui envoie pas nécessairement en pleine poire, bien directement, et alors? Adoucir les moeurs, ça veut pas dire pour autant être dupe des codes. Des passages malgré tout très bien vus. |
Patrick Suskind - Le pigeon
| | C'était bien. |
Louis Ferdinand Céline - Mort à crédit
| | Quel style vif et incisif. Céline décrit à souhait le nauséeux, le glauque, l'immonde, le répugnant, j'en passe. Mais voilà, c'est prenant, même si je sais bien, c'est Céline. |
Albert Camus - L'étranger
| | Etranger à tout, à lui-même, aux autres, à la société et ses attentes. Il déchiffre avec une grille étrangère les éléments de sa vie...il mérite l'échafaud... Etrange société? étrange étranger? |
Albert Camus - La peste
| | J'ai lu, lycéenne. Je ne m'étais pas ennuyée, sûre. J'avais aimé, sûr. Pour les détails, pas assez de souvenirs. |
Bohumil Hrabal - La petite ville où le temps s'arrêta
| | J'aime beaucoup cette façon de conter l'ordinaire extraordinaire. Dans ce livre, des souvenirs d'enfance. Je cite Kundera à propos de Hrabal, parce qu'évidemment, je ne vois pas comment dire mieux : "c'est l'incroyable mariage de l'humour plébéien et de l'imagination baroque". |
Philip Pullman - A la croisée des mondes - La tour des Anges
| | Ca fait toujours autant de bien. |
Philip Pullman - A la croisée des mondes - Le miroir d'ambre
| | Le dernier. Une trilogie classée jeunesse qui se dévore. Des héros pas fadasse du tout, pas trop lisses, complexes. De l'aventure et des tas de mondes. |
Yann Queffélec - Moi et toi
| | J'ai souri de temps en temps, mais globalement, je me suis plutôt ennuyée sur ce "je te haime", "moi, non plus". Le côté hystérie, ça me casse les oreilles, même en livre. Roman pour la plage, je dirais. |
Didier Van Cauwelaert - Corps étranger
| | Alors aucun souvenir. Et globalement, j'ai l'impression que c'est qui me reste de la littérature de Van C, à part un aller simple que j'ai vraiment aimé, et les romans plus tardifs et extrêmement mystiques que j'ai vraiment détestés. Alors sans doute, "corps étranger", un style agréable, un livre en sourire, et pfff, plus rien. |
Prosper Mérimée - La Vénus d'Ille
| | Nouvelle fantastique, une Vénus, superbe et sarcastique... |
Alberto Moravia - L'ennui
| | Étonnamment, on file d'un bout à l'autre du livre. Dino s'ennuie et explique remarquablement ce que c'est. Et Cécilia, cette femme à l'allure si banale et pourtant si extra-terrestre, me séduit. Ce que j'aimerais savoir, c'est comment ce bouquin, tout en pensées intérieures, a-t-il pu devenir film. |
Philip Pullman - A la croisée des mondes-Les royaumes du Nord
| | Un petit bijou de fantasy. |
Fred Vargas - L'homme à l'envers
| | Il est vraiment bien celui-là, des personnages travaillés comme je les aime, "spéciaux". Peut-être un dénouement plus ou moins bien agencé, mais globalement, un bon Vargas. |
Robert Musil - Les désarrois de l'élève Törless
| | Il est terrible ce bouquin, effrayant sur certains aspects de l'être humain, ces élèves que Musil qualifia après coup de "dictateurs in nucleo"... En attendant, les désarrois ne sont pas toujours limpides, mais c'est le propre du désarroi , non? |
Antonio Tabucchi - Nocturne indien
| | Un très beau texte. La quête d'un homme qui en cherche un autre qui s'est perdu en Inde. Ses rencontres, étranges, déroutantes. Ses réflexions. L'aboutissement. Qui s'est réellement perdu? |
James Doss - La rivière des âmes perdues
| | Un policier ethno qui mêle scientifique et croyances indiennes, un peu de surnaturel, de prescience, de légendes. Un mélange plutôt réussi.C'est plutôt le côté sensément rationnel que j'ai trouvé un peu extravagant. |
Marie Darrieussecq - Clèves
| | J'ai plutôt aimé. L'adolescence c'est pas trop glorieux. Et ça, c'est vraiment bien retranscrit. Un style direct qui n'arrange rien au portrait. A lire, même s'il n' y a pas de belle histoire, même si le style ne m'enchante pas forcément. |
Fedor Dostoïevski - Les nuits blanches
| | Bizarre. Des allures d'histoire d'amour de roman, avec tous les attendus du genre. Et puis finalement, une chute inattendue qui donne une nouvelle lecture du tempérament des personnages. Je ne me suis pas vraiment régalée. |
Pierre Magnan - L'aube insolite
| | Le premier Magnan. Des lourdeurs, un trop plein de personnages et en même temps, des paysages somptueux de montagne,des peintures d'artisan. Entre cliché et lucide bienveillance face à la nature humaine. Un chouette livre |
Fred Kassak - Bonne vie et meurtres
| | Un polar très sympa.Une construction très intéressante, même si on la devine assez vite. Pas d'enquête ici, pas le but. Un style dynamique qui caricature très bien les personnages et leurs sentiments. Un abus peut-être de néologismes. |
Alfred Elton Van Vogt - Le monde des A
| | J'avais adoré le cycle. Génius. |
Jorge Semprun - L'écriture ou la vie
| | Ecrire ou la mort, écrire ou la vie,fil du livre. Des émotions fortes d'autant qu'elles sont en marge de ce qu'on a pu lire sur les camps. Des moments intenses, choisis, personnels de cette mort vécue. Et l'idée que seule une oeuvre d'art pourra rendre compte. J'avoue cependant que l'érudition de la dernière partie pour le coup m'a un peu fatiguée. Je suis peut-être pas tout à fait au niveau? |
John Ajvide Lindqvist - Laisse-moi entrer
| | Je dirai de s'abstenir de ce best-seller suédois. C'est ultra violent avec des relents de pédophilie. Des scènes insoutenables et pas nécessairement nécessaires! Des idées intéressantes cependant dans la psychologie du vampire. Mais bon "touilite" et sa guimauve, ça suffira pour moi. |
Fabrice Humbert - La fortune de Sila
| | Génial. On nage dans des stratosphères politico finanières qui m'ennuient d'habitude et pourtant. Scénario bien ficelé, personnages bien cernés, un peu des archétypes, écriture comme j'aime. Que du bon. |
Edith Wharton - Le miroir
| | 2 nouvelles où se baladent fantômes, imaginés et bien réels, c'est là l'intérêt.Un style sans plus, assez conventionnel du fantastique, avec ce narrateur saisi d'angoisse, dans une atmosphère étouffante, etcetera, et qui met trois plombes pour dire pourquoi. |
Carlos Fuentes - En bonne compagnie
| | 2 nouvelles fantastiques. Vraiment aimé l'univers de la première, ses personnages. Le petit suspens autour de l'étrange bien ficelé, sans trop de longueurs. On écoute aux portes, on surprend des bribes qui ne suffisent jamais bien sûr. Quand on comprend, c'est trop tard bien sûr. |
Denis Diderot - Les bijoux indiscrets
| | Roman érotico-satirique. Plus drôle qu'érotique en fait, tous ces "bijoux" des mondaines qui se mettent à raconter leurs frasques, leurs émois et leurs ennuis. Cour et bourgeois en prennent sympathiquement pour leur grade. |
Mircea Eliade - La nuit du Bengali
| | Une histoire d'amour impossible évidemment, entre un européen et une bengali, mais surtout, les succulentes réflexions de cet européen qui réalise, mais pas tout de suite, la richesse de ce qu'il prenait pour de la simplicité, de la naïveté, de la bêtise même. Une femme, percutante, envoûtante. |
Jonathan Coe - La vie très privée de Mr Smith
| | Franchement très sympathique ce bouquin. Plutôt bien mené, plutôt bien ficelé, et jusqu'au bout, même si ce quadra s'enfonce souvent dans les clichés, c'est non sans une certaine élégance personnelle. Une bedaine émouvante en somme. |
Mario Vargas Llosa - Tours et détours de la vilaine fille
| | Vraiment prenant cette relation incompréhensible. Une construction méthodique où l'on sait devoir attendre la vilaine fille au détour, jusqu'au prochain tour, et qui sait nous surprendre à chaque fois, aller plus loin encore. Une relation incompréhensible et qui s'étoffe pourtant, même si un vilain tour l'attend systématiquement. |
Daniel Pennac - Messieurs les enfants
| | C'est vraiment sympathique comme tout. Léger, écrit légèrement, avec une première partie vraiment bien ficelée. Du qui fait du bien et j'ai ri. |
Jean-christophe Rufin - Katiba
| | J'ai adoré. Pourtant pas un thème qui habituellement m'intéresse, du terrorisme, des agents, des organisations internationales... Et vraiment c'est bien mené, bien ficelé, des personnages intéressants et une écriture qui me réjouit vraiment. |
Jorn Riel - Un safari Arctique
| | Véritablement, ces histoires de chasseurs du pôle Nord sont souvent truculentes. Et ces ours mal rasés ne manquent pas d'une poésie étonnante, d'une façon d'envisager les choses déroutante. |
Mary Ann Shaffer, Annie Barrows - Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates
| | Plaisant, pas plus, pas moins. Un style que je n'aime pas plus que ça. Des personnages plutôt chouettes. |
Fred Vargas - Debout les morts
| | Pas génial celui-là. Petit polar sympathique sans plus. Style qui coule moins, moins poétique. Plus de personnages, moins bien travaillés. |
Eric -emmanuel Schmitt - L'enfant de Noé
| | Quelques pensées à réfléchir très bien écrites, limpides...sur la religion notamment. Pour le reste, une histoire un peu simple, un peu convenue, un peu attendue racontée dans un style pas vraiment percutant. Une histoire de seconde guerre pourtant, et d'enfants juifs cachés. |
Eric Faye - Nagasaki
| | Un peu terne à son début. La deuxième voix rafraîchit un peu ce récit et lui donne un peu d'épaisseur. Bien, sans plus. Un grand prix du roman de l'académie française pourtant. |
Yasmina Khadra - L'Olympe des Infortunes
| | On n'est plus dans le politique. Des personnages, des "horn", qui vivent chaque jour sur leur terrain vague, bord de mer. Des privés de tout? des plus que libres? J'ai bien aimé l'écriture, j'ai bien aimé les réflexions, j'ai bien aimé les portraits. |
Laurent Gaudé - Ouragan
| | J'ai vraiment adoré. J'adore l'écriture de Gaudé. La poésie du chaos. Apocalypse surréaliste. Des personnages envoûtants, fascinants. |
Jacques Chessex - L'éternel sentit une odeur agréable
| | "Seuls les saints ne sentent rien." Ben le reste!!! Toujours un brin de sado-masochisme bien écrit autour d'un personnage connu. Cette fois, Roger Vailland. |
Jirô Taniguchi - [BD] Le gourmet solitaire
| | C'est génial. Au début, ça s'annonce un peu banal : un type qui cherche des restaus et qui mange. Comment ça va pouvoir accrocher? Et puis ça accroche, terriblement. Ce gourmet qui commente, qui ressent, et qui mange et qui mange. Et ces dessins. Un petit joyau. |
John Irving - Les rêves des autres
| | souvenir moyen, mais pas aussi mauvais que tchiort |
Laurent Gaudé - La porte des enfers
| | Une très belle écriture. Des personnages au-delà, décalés, précis, profonds, graves. Une histoire belle et terrible. La deuxième phrase : "Depuis ce matin, au lever du jour,je suis plus vieux que mon père." |
Pierre Boulle - La planète des singes
| | bon souvenir mais j'étais ado |
Fred Vargas - L'homme aux cercles bleus
| | J'ai bien aimé. C'est le style qui me fait du bien. Des petits moments tout simples, tout dénués, à fleur d'absurde qui me réjouissent. Mais pas tout le temps les moments. Faut les dénicher, mais drôlement du bien. C'est du policier poétique. |
René Barjavel - la nuit des temps
| | Je l'ai enfin lu. J'ai bien aimé, sans plus. La reconstitution de sociétés différentes, mais tellement inspirées de tout ce qui est déjà. Plus un côté un peu donneur de leçon à l'humanité. Bref, à moitié séduite. Sans doute faut-il remettre le bouquin au moment de son écriture pour mieux apprécier. |
Pascal Laine - La dentellière
| | Très bon souvenir de cette lecture d'un temps tout juste poste ado. |
Magda Szabo - La porte
| | J'ai lu. C'était bien je crois. Aucune , aucune image n'émerge malgré les commentaires... |
Fred Vargas - Coule la Seine
| | 3 nouvelles policières avec le commissaire Adamsberg, personnage à part, forcément, poétique. J'adore. Et puis le style. C'est enlevé, c'est simple, ça tombe bien. Je recommande |
Dennis Lehane - Shutter island
| | Jai bien aimé, sans plus. J'en attendais sans doute beaucoup trop. Une histoire plutôt bien ficelée, un suspense qui fonctionne. |
Milo Manara - [BD] HP et Giuseppe Bergman
| | Ben bof. Bergman (il est plutôt pas mal) passe son temps à vouloir vivre une aventure et à attendre qu'elle démarre, alors qu'elle est démarrée, suffit de la vivre justement. Un brin philosophique ou un brin moraliste. Moi le Giuseppe, il m'a gonflée. Pas du tout mon tempérament. Rien lui va jamais. Je sais, c'est le but, mais j'avais envie d'un vrai héros. |
Jacques Chessex - Le dernier crâne de M. Sade
| | C'est bien écrit, oui. Alors la première partie, c'est la fin de vie du marquis à l'hospice de Charenton. Alors, c'est du Sade et ses dérivés (sadisme...), mais à 74 ans, et un corps qu'a quand-même franc mal vieilli vu tout ce qu'il a subi et subit encore. Et puis après, on respire un peu. C'est les aventures de son crâne, à Sade, ou de l'influence d'une relique, mais c'est moins berk tout de même. |
Jean Teulé - Le Montespan
| | Plus que sympathique. Teulé déniche dans l'Histoire, celle de Montespan, Gascon cocu par le Roi, arborant ses cornes à son carrosse. Teulé narre à sa manière, et c'est ça qui est bon. |
Jean-claude Mourlevat - La rivière à l'envers
| | Pocket junior. Superbe.Tomek, l'épicier d'une improbable boutique, s'envole aux suites d'une fillette énigmatique, à la recherche de la rivière qui coule à l'envers. Et c'est beau, parfois drôle, émouvant à coup sûr, fantaisiste et metveilleux. J'ai adoré et les petits aussi (sauf qu'ils vont sûrement s'embrasser avec la langue, beurk!) |
Léa Silhol - La Sève et le Givre
| | Des fées, des sorcières, des rois de l'Ombre, de Lumière, des Cours d'Hiver, une Reine Blanche, de l'éternité et de la mortalité, des passages, des dons...bref, de la Fantasy toute pure. Un peu trop de lyrisme parfois à mon goût, des flocons scintillants dans leur écrin du blanc le plus pur ou du genre, mais sinon, quel régal. Et puis une histoire d'amour, d'exception, d'embûches, tout y est. |
Henri Cueco - Dialogue avec mon jardinier
| | Petit conte poétique et un peu philosophique. Me suis délectée. Des mots choisis, plutôt simples. Ca sonne et ça résonne. |
Jean Van Hamme - Rosinski - [BD] Le grand pouvoir du Chninkel
| | Au départ, un côté la Bible pour les cancres, ça m'énervait.Les dessins étaient chouettes, mais ça m'énervait. Ensuite, un petit côté, et si Jésus n'était qu'un pauvre gars qu'avait vaguement eu une hallucination et qui l'avait malencontreusement répétée à des allumés. Un pauvre gars pas plus courageux que ça, pas spécialement convaincu de l'intérêt d'aller répandre un message, plutôt motivé par la quête de la plantureuse g'wel et ses seins débordant à la liberté autant que possible. Ca, ça me plaisait plutôt. Et puis tout compte fait, ça m'a relaisser distante, la fin. Chouettes dessins, bien vrai. |
George Orwell - La ferme des animaux
| | Ben sans plus pour celui là je crois bien. La métaphore des bestioles me plombe un peu pour tout dire. Voui, l'humain se reconnaîtra facilement, alors pourquoi donc? |
Christophe Arleston - [BD] Lanfeust de Troy
| | La quête de personnages avec chacun son pouvoir magique, son caractère bourré de défauts...des gentils, des méchants, des marrants, des vulgaires... J'ai lu rapidou. Un humour parfois un peu lourd, mais qui fait pas de mal. Bien aimé |
Tahar Ben Jelloun - L'enfant de sable
| | J'avais adoré le conte et son écriture. |
Tahar Ben Jelloun - La nuit sacrée
| | Ben pareil à Peypeyou, mais peut-être la mémoire s'inverse. |
Italo Svevo - La conscience de Zeno
| | C'est à peine moins vieux que Peypeyou qui me le refila après sa lecture universitaire. Je dirai que le souvenir est bon, mais en même temps le commentaire de Tchiort me laisse à penser que c'est pas dit que j'aimerais aujourd'hui. Je note au milieu du coup. |
Marie Ndiaye - Trois femmes puissantes
| | 3 femmes, 3 histoires. J'ai aimé la première, avec un peu de mal à entrer dans l'écriture. Me suis ennuyée à la seconde, et trouvé très lourd, le style. "Il pensa qu'il aurait dû ... il aurait encore bien le temps.... Un héros tout en imparfait, passé simple et plein de temps composés, avec les hémorroïdes qui le démangent. Juste aimé la troisième. Un peu trop cendrillon l'héroïne quand même. |
Zep - [BD] Happy sex
| | Ben je suis allée à la librairie chercher ma BD sous cellophane, et que maintenant, je range mon livre en very hauteur. Bref, du cul marrant. Pas un gramme d'érotisme, du franc, du direct. Ben je me suis marrée. |
Pierre Et Thomas Boileau-narcejac - Celle qui n'était plus
| | C'est la source inspiratrice des diaboliques. Alors d'avoir vu le film, même s'il y a bien loin, ça donne une lecture orientée, un peu plus sensible aux détails sans aucun doute (même si le film ne suit pas complètement le bouquin, l'idée force est là). Mais surtout, j'ai adoré la toute dernière réplique, celle qui m'a surprise, celle qui est vraiment diabolique. |
Yi Munyol - Notre héros défiguré
| | Aucun souvenir. Ca date sûrement de l'époque où j'étais cultivée... J'ai pourtant le bouquin entre les mains, rien. Dans mon édition, y'a qu'un récit et pas trois. Il est dit en 4ème que l'auteur a eu plein de grands prix. Un repérage Actes Sud pour donner le ton. |
Jean-luc Istin - [BD] Lancelot - Livre1
| | Trop vite fini et l'histoire commence à peine et les autres tomes sont même pas sortis (pour une fois que je me lance dans la BD, je me fais eu). Bref, Lancelot n'a toujours oas quitté Viviane, c'est dire, et intriguant, Lancelot est en fait une Lancelote, mais qui le sait? C'est beau, c'est bien, c'est frustrant. |
Katarina Mazeti - Le mec de la tombe d'à côté
| | Du plaisir, tout simplement. Des grandes questions, je dirais plutôt non. Une verve entraînante sur un scénario tout mince, des caricatures bien dessinées. |
Kazuo Ishiguro - Auprès de moi toujours
| | Effectivement déstabilisant, parfois oppressant.Une narration très longue et lente qui manque un peu de relief à mon goût. |
Conan Doyle - Sherlock Holmes - Le chien des Baskerville
| | C'est mon dernier Sherlock. J'ai préféré aux autres quand même, m'enfin j'avais point la palpitation trépidante. Ca manquait un peu de concurrents côté coupables. Voilà. |
Emmanuel Carrere - La classe de neige
| | Bien aimé la première partie. Et puis moi aussi je m'en émouvais pour un Patrick bitnik, mono de colo, dans ma pré puberté. Du petit Nicolas bien attachant. Et puis après. J'aime moins. |
Stefan Zweig - Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
| | Une chose est sûre, j'avais vrai aimé. Point de glace. |
Conan Doyle - Sherlock Holmes Le pouce de l'ingénieur
| | A peu près le même commentaire que pour le diadème,structure, lenteur, en un peu plus beaucoup invraisemblable. Je suis pas trop adepte a priori. |
Gilbert Hernandez - [BD] Palomar city T2
| | Je corrobore mais j'ai préféré le premier, l'innocence de l'enfance et de l'adolescence à Palomar!!! Je lirai pour sûr le troisième. |
Stanislas-andré Steeman - L'assassin habite au 21
| | Scotland Yard enquête et peine de cet assassin qui se joue de lui. Un policier à l'ambiance calme d'un shelock ou d'un poireau, sauf que pour le coup les enquêteurs ne sont pas aussi fins et ne comprennent que bien lentement. Ca se ficelle bien, mais je préfère de loin le polar qui s'agite, un brin trash peut-être. |
Conan Doyle - Sherlock Holmes Le diadème de béryls
| | Petite aventure de Shelock consignée par le cher Watson, le plus fidèlement possible et c'est bien là que ça me gave. Le moment le plus long, c'est l'exposition minutieuse des faits, sans rien de chez rien omettre. Alors après, pendant que Watson se perd, plonge dans les pièges d'apparence, Sherlock résout dans son coin, et là, Watson ne peut rien dire, vu qu'il n'y est pas. Et puis Sherlock expose ses résultats, son pourquoi. Ca manque d'ambiance. Et puis là, c'est du vol de bijou guère palpitant. |
Robert Merle - Lancelot
| | Lancelot et ses aventures, de sa naissance quasi jusqu'à son entrée à la table ronde : la belle Guenièvre, le magnanime Arthur, l'affreux Méléagant... dans un style plus contemporain. Il est beau, il est fort, il est courageux. Il ne craint rien, pas même l'infamie pour sauver son à jamis inaccessible reine. Que c'est beau. |
Patrick Suskind - Le parfum
| | J'y vois plutôt l'obsession d'un psychotique ou autre folie qu'une quête, plutôt silence des agneaux que la table ronde, mais j'ai trouvé ça génial et terrible. |
Eric -emmanuel Schmitt - La part de l'autre
| | Très bon bouquin. Hitler aurait-il pu ne pas être Hitler? Et finalement, tout un chacun pourrait-il devenir un Hitler? Le monstre est-il hors de l'humanité? En elle? C'est d'un même humain que Schmitt parle, avec une même enfance, un même passé, et pourtant... |
Neil Gaiman - [BD] Sandman
| | J'en suis qu'au premier tome, alors premières impressions. Le monde de Sandman, le roi des rêves, j'aime bien, la folie qui est toujours là. Ca se confirme, l'univers Gaiman me va. J'aime pas toujours les dessins, ça va trop vite, ça flashe. C'est pas mon rythme. |
Yasushi Inoué - Le fusil de chasse
| | Où là que je me suis ennuyée. Alors l'histoire, on le comprend très vite, c'est pas ce qui est important, c'est pas et ça se veut pas original. Bon un thème classique. Alors ce qui en est dit, bon toujours aussi éternel, rien de bien spécial. L'écriture sans doute, sûrement que c'est la traduction qui vaut pas, sans intérêt, ça accroche par ci, ç'est plein de détails qui m'intéressent pas. Je suis passée à côté, puisqu'on a affaire à un chef d'oeuvre dans ce que j'ai ouï parlé. |
Isaac Asimov - Les cavernes d'acier
| | C'est de la science fiction. Des cités du futur, sans soleil, des robots, des mondes colonisés. En toile de fond, une enquête, peu mouvementée, en réflexion, des solutions pour l'avenir, des progressistes, des passéistes, des subissistes. Une traduction sans doute correcte avec un style peu emballant. C'est bien, mais sans plus. |
Neil Gaiman - Neverwhere
| | Fable fantastique fabuleuse. Une écriture (une traduction...) très poétique d'un monde en marge, d'un monde qui n'existe que dans les interstices du nôtre. Plein d'imagination, de répliques, de personnages... Adoré!!! |
Oscar Wilde - Le Portrait de Dorian Gray
| | un classique magnifique. |
John Updike - Les sorcières d'Eastwick
| | oui, Jules a tout dit, et la mémoire donc, je disais dans le commentaire d'avant... Un brin déjanté, ou c'était le film qui l'était vraiment. Tout se mêle. |
Luis Sepùlveda - Journal d'un tueur sentimental
| | Où là, un peu loin. En attendant que le bon docteur blanc me donne les granules de l'omniscience, c'était bien, surtout la première (les autres sont en fait au fond du trou noir). |
Gilbert Hernandez - [BD] Palomar city
| | J'ai trouvé very sympa. Je me suis pas perdue du tout dans les personnages. Des caricatures de caractères qui font du bien. |
Vincent Ravalec - Treize contes étranges
| | Et ben le titre le dit bien. Et puis franchement c'est bien. Déroutant et familier à la fois. |
Dino Buzzati - Le Désert des Tartares
| | J'avais carrément aimé, y a longtemps. Moi, c'est à côté du K que je suis passée. |
Anthony Piers - Constellations - Hérald ou la quête du kirlian
| | La fin de la trilogie. Inégal. Des longueurs, des fois. Quand-même, une petite science fiction qui m'aura fait du bien. Et que je connais la sexualité d'êtres les plus impossibles. |
Anthony Piers - Constellations - Mélodie ou la dame enchaînée
| | Le deuxième tome. Plus enlevé peut-être. En même temps, on navigue en terrain cette fois connu, les créatures et leur culture ont perdu de leur secret. Enfin, ça fait du bien à dévorer. |
Anthony Piers - Constellations - Silex ou le messager
| | De la science fiction. Tout plein de planètes, avec leurs habitants improbables, et leur mode de pensée, de reproduction of course. Une intrigue sous le fluide du kirlian, une énergie magnétique en quelque sorte. Plutôt sympa, manque un peu d'action à mon goût, une traduction pas vraiment bonne, mais ça se lit quand-même en peu de traites. |
Stefan Zweig - le joueur d'échecs
| | Un texte absolument superbe. |
Emmanuel Carrere - La moustache
| | Je trouvais l'idée sympa, cet homme qui rase sa fétiche moustache,et personne ne s'en rend compte, même qu'il a jamais eu de moustache le bonhomme! A rendre fou, sans doute, de l'ennui pour moi. |
David Lodge - Un tout petit monde
| | Oui petite satire sympa, de là à s'engoufrer dans l'irrésistible cruauté promise par le sacro résumé, n'exagérons rien. |
George Orwell - 1984
| | Ben oui quand-même. C'est un super bouquin. C'est de l'incontournable de tout manière. Lecture il y a bien long il est vrai. |
Didier Daeninckx - Itinéraire d'un salaud ordinaire
| | Très intéressant, mais j'ai eu du mal à m'y plonger vraiment dans cet itinéraire de ce salaud sous Vichy, qui retourne son veston comme il le faut mais toujours pour faire le même sale boulot. |
Nathalie Sarraute - Ici
| | C'est loin, ç'aurait pu être là-bas, ç'aurait été pareil, mais c'est Ici. Je me souviens des points de suspension... |
Truman Capote - Petit déjeuner chez Tiffany
| | Une longue nouvelle, la célèbre, et puis trois courte. La première, un peu longue, avec une Holly tour à tour rafraîchissante et gonflante au milieu de personnages un peu lourdeaux. Vraiment chouettes les trois petites, un petit côté conte de fée dans les situations et la manière de raconter. |
Carlos Ruiz Zafòn - L'ombre du vent
| | Je suivrai plutôt Annelila dans son commentaire. Des ingrédients, des personnages... L'invraisemblance m'est bien égale. C'est plutôt le côté "ampoule" comme dit Bob, qui m'empêche de véritablement me perdre dans les méandres de l'histoire. |
Primo Levi - Si c'est un homme
| | Je ne fais que confirmer. Boulversement terrible. |
Stefan Zweig - Amok
| | Lecture lointaine mais absolument magnifique. |
Lee Chang-rae - Les sombres feux du passé
| | Je me suis franc ennuyée avec ce héros si poli, si policé, cet horripilant citoyen modèle, sans un mot plus haut que l'autre (ça en énerve d'autres dans le livre c'est vrai, il est volontairement chiant donc). Ce Hata qui peut décrire des scènes d'horreur absolu sur le même ton que ses badineries niaiseuses dans un fourré avec Miss Burns. Bof en somme |
Umberto Eco - Le nom de la rose
| | Vraiment génial, autant le bouquin que le livre. Une ambiance ténébreuse et inquiétante à souhait. |
John Kennedy Toole - La conjuration des imbéciles
| | Je l'ai lu, c'est sûr. Pas un mauvais souvenir, je m'en souviendrais. Pas un bon, je le saurais. En fait, aucun souvenir. |
Jean-christophe Rufin - La salamandre
| | Catherine, une quarantaine,pas vraiment jolie. Des vacances au Brésil,sa nouvelle liberté, un gigolo, jeune et beau, fatalement, parce qu'il est choix. Et puis sa dérive choisie. Ca se lit. Pas extraordinaire, pas inintéressant, ce point de vue de l'intéressée, qui se tient jusqu'au bout. |
Chester Himes - La reine des pommes
| | Du bon polar dans Harlem, avec des personnages haut en couleur, des vrais méchants, une vraie salope ingénue, des vrais durs, et une authentique reine des pommes. |
Van Hamme Griffo - [BD] SOS bonheur
| | Génial et terrible, zé pourtant, j'ai franc du mal avec les Bds. Bon scénar et jusqu'au bout. |
Katherine Neville - le huit
| | Bien aimé la double quête, le parallèle entre époques. Préféré la révolution. Héroïne contemporaine pas sans me rappeler parfois ma détective adorée d'enfance verte. Parfois un peu tiré par les cheveux. |
Jim Harrison - Dalva
| | Un très beau livre vraiment. Une philosophie de vie qui m'a fait du bien. |
Jean Auel - Les enfants de la Terre - tome 3
| | Bon, je m'arrête sûrement là. Après la condition de la femme chez ces butés du clan, puis l'enchantement du don des plaisirs, rien de nouveau sous le soleil. Ca cueille des fleurs à guérir, ça chasse toujours, ça invente des outils, des nouveaux trucs, ça invente plus grand chose côté érotisme, ça sentimente eau-de-rose à fond, ça donne de la leçon de sagesse à l'homme d'aujourd'hui. J'ai dévoré quand même parce qu'on m'avait promis un fantasme hallucinant sur le mamouth et ses proéminances. Pas vu. Pis j'voulais savoir si zallaient rêtre amoureux, les zhéros. |
Jean-dominique Bauby - Le scaphandre et le papillon
| | beau pour le témoignage de cet homme prisonnier de son corps, moins pour la littérature. |
Amélie Nothomb - Hygiène de l'assassin
| | Tou pareil, j'adore pas du tout le style d'Amélie Nothomb, je vois pas toujours l'intérêt de cet univers plein de pourriture au sens premier. |
Arthur Koestler - Le Zéro et l'infini
| | Où là, c'est loin aussi, mais c'était bien je crois. |
Zoé Valdés - Cher premier amour
| | Ca commence traditionnel, une femme qui en a ras le bol de sa vie et qui plaque tout, et puis ça dérive surréaliste, schatologique, deux trois pratiques sexuelles édifiantes et rarement emballantes faut dire, ça partouze, ça lesbos, ça zoophile, un peu de trash, d'oeil qui sort de l'orbite. Des arbres narrateurs, une famille de monstres (oreille géante, 4 seins, 30 doigts...). Un style surprenant, après deux chapitres à peu près conventionnels. Ca saute d'un narrateur à l'autre sans crier gare (je veux dire d'un arbre à un lamantin en passant par une valise), ça récite des vers, des bouts de chanson en plein milieu, ça part, ça revient. Bref, j'ai lu un truc hors normes. |
Nedjma - L'amande
| | J'ai trouvé magnifique. Violent, cru certes. Un témoignage intime terrifiant parfois qui ne mâche ni les mots, ni les situations. Le corps frémit à la lecture, de tous les sens de frémir. |
Jorge Eduardo Benavides - Les années inutiles
| | J'ai eu beaucoup de mal à me fondre dans le style qui gomme tous les repères de changement de temps,d'espace, de narrateur, d'histoire, du direct à l'indirect... Et puis une fois fait, régal. Une vivacité intrigante. Je regrette peut-être de ne pas avoir fait un petit briefing sur la politique au Pérou avant. Parfois perdue. |
Gisèle Pineau - L'exil selon Julia
| | Oui, oui, vraiment bien. Mon préféré, chair piment biensûr. |
Gisèle Pineau - Chair piment
| | Mina, en France depuis..., enchaîne les amants. La Guadeloupe, c'est tout un fatras de souvenirs dramatiques auxquels elle veut échapper. Et puis elle y retourne, Mina. Elle brave ses démons, et puis les démons... Absolument génial. Une écriture directe et décidée. Des sorts, de la magie, des histoires qui s'emmêlent, s'éclaircissent. Tout! |
Amadou Hampâté Bâ - Amkoullel, l'enfant peul
| | Amadou raconte ses mémoires d'enfance, et c'est savoureux. Savoureux d'aventures, d'Histoire du Sénégal, de brassage ethnique, de scènes d'enfance à la zéro de conduite ... |
T.c. Boyle - America
| | Vraiment bien mené, je confirme. Carrément intéressant. |
Jean-christophe Grangé - Les rivières pourpres
| | Du polar trash. Construction classique et efficace. |
Jean-claude Carrière - Le Mahabharata
| | Une épopée magnifique qui nous transporte dans les légendes et croyances indiennes. Un grand bonheur. |
Philippe Claudel - Quelques-uns des cent regrets
| | Une écriture vraiment très belle. Moi ça me transporte. Une sensation de solitude autour d'un personnage, ses pensées, ses méandres. |
Didier Van Cauwelaert - Un aller simple
| | C'est celui que j'ai préféré de van C. J'ai aimé l'écriture, l'histoire, l'aventure d'Aziz, sa philosophie, les personnages qui l'entourent, leur grotesque parfois, leur sérieux. Toute cette bonne volonté déplacée. |
Roy Lewis - Pourquoi j'ai mangé mon père
| | C'était annoncé comme le livre le plus hilarant de l'année. J'ai pas aimé. Je crois bien que je me suis ennuyée. |
Marie Desplechin - Dragons
| | J'ai pas mal aimé quand-même. Du bizarre, mais ça fume pas tant que ça. Un peu d'irrationnel sympathiquement mené. Desplechin est par ailleurs un auteur très sympa pour pré-ado. |
Didier Van Cauwelaert - La vie interdite
| | C'est bien. Toujours un style très sympa, mais ça ne me laisse pas grande trace. L'errance d'une âme parmi les vivants. |
Tonino Benacquista - Le serrurier volant ilustré par Tardi
| | ben il m'a guère laissé de souvenir celui-là. Pourtant ça date pas tant que ça. |
James Ellroy - Lune sanglante
| | C'est noir, violent. De la chasse au monstre en série... Enfin terrible quoi. |
James Ellroy - Le dahlia noir
| | Un corps de femme retrouvé, atrocement mutilé. Du flic, de je sais plus quelle division connue, enfin du qui jure, qu'est ni tout noir, ni tout blanc, terriblement efficace et pris par son affect aussi. Polar noir. |
Fernando Arrabal - La tueuse du jardin d'hiver
| | C'était y a dix ans, mais j'avais trouvé extravagant, dans le style et dans l'histoire; et puis un côté mante religieuse qui m'attire toujours... Ca me donne envie de le relire du coup, pour voir si avec l'âge, j'y trouve aussi des ampoules. |
Jean Auel - Les enfants de la Terre 2
| | La suite de la saga préhistorique. Ca pêche, ça chasse, ça invente plein de techniques, ça côtoie des dangers faramineux, et puis surtout, ça vénère la Terre Mère, celle qui nous a fait don du plaisir. Et alors là, c'est exceptionnel. Les jeunes puceaux sont initiés par les expérimentées. Certains, les meilleurs dans l'art de l'amour, sont choisis pour déflorer dans les règles de l'art, avec tous soins et égards possibles pour la jeune fille.L'homme se retient...(le tome précédent faisait plutôt dans la technique expéditive du soulagement masculin. Et en plus, une histoire d'amour d'un romantisme absolu. Une construction fleur bleue, prévisible comme dirait certains, je dirai confortable. Un bouquin qui fait pas de mal, et dont certaines scènes font carrément du bien donc. |
Dino Buzzati - le K
| | C'est loin, loin, mais j'avais pas été vraiment emballée.J'y rejetterai peut-être un coup d'oeil. C'est vrai que j'avais adoré le Désert des Tartares |
Jorn Riel - La vierge froide et autres racontars
| | Histoires d'ermites au Groënland. Savoureux. Même que j'ai ri. |
Nick Hornby - Haute fidélité
| | Rob, 36 ans comme moi, fait l'inventaire de sa vie amoureuse passéen présente avec le cynisme délectable de la mise à distance. Juste que ça dure un peu longtemps quand-même, qu'on s'en fatigue de ses états d'âme. |
Guy Goffette - Une enfance lingère
| | des souvenirs d’enfance qui émergent dans les effluves de lingerie féminine. Léger, enlevé, drôle |
Serge Scotto - Le crapeau qui fume
| | "un conte de la cruauté où chacun se fait souffrir. Un petit monde qui se reflète dans les yeux de l'inspecteur Tabassin qui le traverse sans y trouver de morale" Ben j'aurais pas dit mieux |
Arto Paasilinna - Le lièvre de Vatanen
| | C'est vraie qu'elle est folle cette aventure avec ce lièvre, mais j'y suis moins entrée dans ce Paasilina. Parce que c'était mon troisième et qu'à force, ça se ressemble? Parce qu'il est un peu moins bien? A suivre... |
Arto Paasilinna - Le meunier hurlant
| | J'ai vraiment adoré ce meunier, la philosophie oxygénante qui se trimballe de page en page. |
Maurice Dantec - Les racines du mal
| | Encore plus loin que le premier dans l'univers morbide. Côté science fiction plus prononcé, le monde de l'intelligence artificielle. Et puis encore une fois, du sentiment qui avorte, comme une signature. |
Laurent Gaudé - Le soleil des Scorta
| | très beau, très dur, très bien écrit. Un soleil écrasant. |
Arto Paasilinna - La forêt des renards pendus
| | J'ai adoré ce trio improbable perdu au milieu de la forêt, une géniale cohabitation. |
Arto Paasilinna - Prisonniers du paradis
| | Intéressant certes, le socialisme paradisiaque, on finissait par plus en être certains du tout de notre utopie, mais. Mais, j'ai moins aimé le style. Ce que j'aime chez Paasilina d'habitude, c'est ces personnages exrtaordinaires et ordinaires dont on partage l'intimité, les étonnantes façons de penser. Là, j'ai pas pu m'attacher. La vie d'une communauté, qui survit d'abord, puis qui vit, et voilà. |
Yasmina Khadra - L'attentat
| | C'est vrai qu'il est dur et complexe ce livre. Amine, l'arabe de Tel-Aviv, tellement bien intégré, tellement heureux, découvre sa femme dans un tiroir de la morgue, sa femme déchiquetée, tellement même, que ce ne peut être qu'elle la kamikaze qui s'est fait exploser, ou bien non, ou alors pourquoi? |
Dai Sijie - Balzac et la petite tailleuse chinoise
| | Je confirme, c'est vraiment bien. C'est drôle, tellement étonnant dans les situations, cette terrible période. Trois beaux personnages. |
Tonino Benacquista - La maldonne des sleepings
| | Course poursuite sur le Paris-Venise, avec Antoine, couchettiste au cynisme savoureux. Du polar TGV. |
Luis Sepùlveda - Le monde du bout du monde
| | Une belle histoire en mots simples, de cette naïveté qui fait du bien, si mes souvenirs sont bons. |
Maurice Dantec - La sirène rouge
| | Du polar à trois mille à l'heure. De l'insoutenable, de la boucherie, de la cavale, du démesuré, du mondial, et puis même un peu, du sentiment. Alors... |
Philippe Claudel - La petite fille de Mr Linh
| | C'est beau, ce vieux réfugié perdu, son étrangement belle amitié. Dur aussi. Et puis toujours, cette écriture simple, juste et belle.
|
Tom Sharpe - La route sanglante du jardinier Blott
| | Du délire total. Un régal sans discontinu, d'une Lady Maud acharnée et de son impuissant mari, Sir Giles. |
Jean Auel - Les enfants de la terre 1
| | Une saga préhistorique. Je suis a priori pas fan de l'homme des cavernes, mais bon. Un peu mélo. On se prend un peu des leçons de sagesse par l'homme préhistorique qui apprend avec son minscule cerveau la tolérance, le boulversement, un peu, des traditions. Mais ça se lit tranquille, sans effort et ça s'essouffle pas. Pas vraiment de surprise dans les dénouements de situations, mais ça fait du bien. |
Luis Rafael Sanchez - La rengaine qui déchaine Germaine
| | Faut croire que j'ai pas la frétillance rengainante, franc du mal avec le style, je m'y suis un peu perdue. Quelques scènes croustillantes. Nath
|
Albert Cohen - Solal
| | C'est loin. J'ai un souvenir rafraîchissant, dynamique. J'avancerais humour parfois cynique, mais la mémoire... |
Albert Cohen - Mangeclous
| | C'est du régal. Tonique et drôle. |
Carole Martinez - Le coeur cousu
| | Splendide de cette vie de femmes, liées par le sang, la chair, le merveilleux, le sombre. Alors, envoûtant. |
Antoine Volodine - Alto solo
| | C'est l'histoire de deux hommes et puis d'un autre encore, et puis d'un oiseau et d'un autre encore, et puis encore. Métaphore politique sur consonances russes d'une écriture poétique. Superbe. |
Alexandre Jardin - L'île des Gauchers
| | Une île du couple heureux, la perfection dans l'amour! Enfin pour y arriver, y a tout un tas de règles, de codes, d'expériences...pas si simple les utopies. Petit bouquin sympa. |
Erri De Luca - Tu, mio
| | Trois personnages surtout, Nicola, pêcheur, Caia, la jeune fille nouvelle sur l'île, le garçon, qui apprend, qui questionne. Des échanges, étranges, intenses, dans la poésie des mots. |
Yann Queffélec - Ma première femme
| | Bien moyen. Alors la première, c'est sa mère, celle dont il a préféré méconnaître la maladie. Ben je me suis pas régalée. J'ai un souvenir bien plus fort des noces barbares, en même temps, ça commence à faire carrément longtemps. |
Régis Jauffret - Histoire d'amour
| | je dirais que ça met carrément mal à l'aise, partager les pensées d'un bourreau qui s'ignore. |
Jean Teulé - Darling
| | Du pathétique grinçant au glauque sordide pour finir par l'apothéose insupportable. Alors on rit quand même, au début, parce que le style est inimitable, parce que même sordides, les situations ont du cocasse. On rit de moins en moins, mais on peut pas s'arrêter, et le cocasse est toujours là qui nous tend le piège de sourire à l'inconcevable. La vie de darling!, qu'elle lâche sans sourciller à Jean qui l'écoute. Attention, des images dépeintes avec réalisme, pas toujours soutenables.
|
Albert Cohen - Belle du seigneur
| | Un vrai régal, et pourtant, c'est pas faute de préférer l'amour un peu plus nature et cru. Mais là, ça atteint un tel paroxysme de l'être parfait pour l'autre que c'en est succulent. |
Stieg Larsson - Millenium T1 Les hommes qui n'aimaient pas les femmes
| | Du bon polar, mais juste que les embrouilles financières, ça m'embrouille, zeureusement que c'est de l'ouverture fermeture. Et puis, elle est grande la famille principale quand-même. Le chapitre génèse...enfin y a un schéma. Ca piétine un peu au début, style enquête qui n'avance pas d'un pouce, et dieu sait qu'on en épluche de la paperasse, du document, pour du rien, et puis ça démarre pour de vrai et pour de vite. Oui, oui, à lire |
Stieg Larsson - Millenium T2 La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette
| | Génial celui-là. Ca s'imbrique plus de partout, ça avance plus vite. On piétine pas pendant des centaines de pages, du nouveau tout le temps. Et puis le noeud, c'est Lisbeth, on la connaît, on se l'aime. C'est pas un fantôme quoi! |
Stieg Larsson - Millenium T3 La reine dans le palais des courants d'air
| | Une série bien bouclée. Ca se recentre un peu sur un personnage, mais avec plein d'envolées. Très animé, cad, ça se dévore. |
Erich Maria Remarque - L'obélisque noir
| | Deux vendeurs de pierres tombales dans l'Allemagne inflationniste d'entre les deux guerres.Du cynisme, de la corruption, du réalisme limite surréaliste. Quelques dialogues savoureux. |
Paul Auster - Trilogie New-yorkaise
| | Trois nouvelles superbes, un peu errantes. |
Joël Egloff - L'étourdissement
| | Glauque et nauséeux à souhait. Un abattoir et sa campagne cafardeuse environnante. Un régal d'écriture. |
Alessandro Baricco - Sans sang
| | Court et puissant. Très dur. Très beau. |
Alessandro Baricco - Océan mer
| | Magnifique. Esthétique. Lent. Imbriqué. Etrange. |
Brady Udall - Le destin miraculeux d'Edgar Mint
| | Des moments très drôles. Mais aussi beaucoup de moments de brimades répugnantes, de personnages à la grossièreté ou l'excentricité excessive qui m'ont fatiguée à la longue. Dommage, une souplesse de style dans la narration que j'aime bien. |
Anna Gavalda - Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part
| | Des nouvelles sympa. Rien d'extraordinaire. |
Anna Gavalda - Ensemble, c'est tout
| | Une lecture qui s'engouffre. Trois personnages à toute allure, un style qui glisse, enlevé, sympa. Peut-être qu'il en reste pas grand chose après coup, mais ça fait carrément du bien sur le moment. |
Dan Brown - Da Vinci code
| | Un suspens principe Shéhérazade, ça fonctionne toujours. Du coup ça se lit vite. Un côté un peu trop voici la vérité historique, unefaçon de lire l'histoire qui se discuterait pas vraiment. |
Douglas Kennedy - La poursuite du bonheur
| | Un peu d'histoire du Mc carthisme en fond d'une histoire d'amour transi qui m'a complètement énervée. A ce rythme là, pas près de le rattraper le bonheur. Style 'traduction' un peu lourd. |
Douglas Kennedy - Cul-de-sac
| | Du style direct et fonceur pour un cauchemar au pays du kangourou. Terrible. Du coup va falloir lire un 3ème DK pour le situer cet auteur dans ma cote personnelle. Lequel? |
Bernhard Schlink - Le liseur
| | Très beau livre. Un amour décalé qui ne s'enlise pas dans les attendus de ce genre de relation. Des réflexions sur l'humain. |
Benoît Duteurtre - La petite fille et la cigarette
| | Jusqu'auboutiste, un peu trop peut-être. Sur le principe du paroxisme, se croisent deux maux de société, la privation de liberté, et l'enfant adulte miniature. Ca mène loin. Un style agréable. |
Alessandro Baricco - Soie
| | Ben oui, beau, poétique. Les voyages cycliques à travers le monde d'Hervé Joncour en quête d'oeufs de vers à soie. Et chaque fois, un fragment dévénement. Peu de paroles, et ça suffit pourtant. J'aime. |
Sarah Waters - Du bout des doigts
| | Ca rebondit bien, sans essouflement, sans abracadabrance. Un petit peu de sordide, de tricherie et tout. Voui c'est bien. |
Joël Egloff - Edmond Ganglion & fils
| | J'adore décidément le style d'Egloff, le cocasse dans le glauque. Ce coup-ci, c'est chez les pompes funèbres. |
Philippe Djian - Zone érogène
| | Détesté. Un style vulgaire pour rien. Le concept de l'anti-héros, du raté prétentieux, ça va un peu. En fait je les préfère musclés et un peu moins creux, les héros, plus du côté Marlon Brando. |
Stéphanie Janicot - Cet effrayant besoin de famille
| | C'est bien. Elle me plaît Santa Maria, sa petite histoire, même avec des portraits un peu forcés. Des gentils membres et des vilains qui se révèlent au décès, de la famille, un peu plus tarabiscotée que la normale. Et ça rebondit juste comme il faut (on s'en doutait, c'est confortable) pour que ça finisse tout bien. J'ai lu bien vite (style sympa) pour obtenir la béatitude attendue des êtres qui se rapprochent enfin. |
Tonino Benacquista - Quelqu'un d'autre
| | C'est bien. Vaguement amoral quand-même. Et ça va jusqu'au bout dans ce sens. Exit les droits chemins et vive les happy end. |
Philip Roth - Portnoy et son complexe
| | Au début, c'était bien. Un style un peu incisif, des sènes assez gouteuses entre ce fils de juif et sa mère. Et puis très vite une saturation de la branlette systémaique, un style parfois difficile à suivre, haché. Les obsessions d'un obsédé sexuel, ça lasse quand-même. |
Nancy Huston - L'empreinte de l'ange
| | Ca se lit agréablement,des sautes de style très sympa par moment. Une histoire d'amour plutôt belle en toile d'avant d'une époque tragique. Peut-être un peu trop attendu ces héros qui découvrent leurs souvenirs d'atrocité parcimonieusement. |
Tonino Benacquista - Malavita
| | Une ambiance mafieuse, nerveuse et tendue. Du héros qui se contrôle carrément difficilement, et ça se lâche en un feu d'artifice final. Ca se lit vite, du Benacquista. |
Philip Roth - Le sein
| | Très étrange surtout. J'ai pas énormément accroché. En même, ça vaut le détour d'imagination. |
Muriel Barbery - L'élégance du hérisson
| | J'ai eu du mal avec cette concierge et cette surdouée, toutes deux extrêmement méprisantes et sûres de leur fait. Alors au tout final, on comprend mieux cette méchanceté, mais quand même. Finalement, ça reste la surcultivée qui aurait la grandeur d'âme. A la fois bien écrit et à la fois un peu lourd, vrai léché. Des passages sympas quand même, le résumé de Kant entre autres, et puis de l'étalage quand même. |
Alona Kimhi - Lily la tigresse
| | Déjanté, génial, du délire à la nausée parfois. L'histoire de Lily, la tigresse!!! |
Paul Auster - Brooklyn follies
| | Topissime. Nathan, l'oncle, retourne en son Brooklyn natal amorcer se fin de vie, sans plus de goût à rien. Et il raconte, ses rencontres, son neveu en état de décrépitude. Et ils vont vivre alors. C'est rythmé, ça réfléchit, ça dialogue à délectation, ça bouge. Tout quoi. |