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Belle du seigneur

de Albert Cohen


5 commentaires

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05/01/2009 - Tisinge
Un très grand livre. Très poétique. Très drôle (notamment dans sa caricature du grand fonctionnaire de l'Unesco). Très romantique (dans sa partie sur la séduction). Mais aussi par moments très chiant. Parce que l'on doit s'ennuyer avec ce couple qui finalement s'ennuie. Un concentré de vie selon Cohen. Mais aussi un concentré de tout ce qu'il a pu écrire, avec toute une partie reprenant quasi textuellement une partie des épopées des Valeureux dont fait partie le fameux Mangeclous.

05/01/2009 - marley
Je suis passé à côté de ce livre que j'ai trouvé long et ennuyeux.

16/07/2008 - Agnes
Jamais fini, tellement je me suis ennuyée. Le style me paraît surfait et indigeste.

29/04/2008 - Thalie
Un vrai régal, et pourtant, c'est pas faute de préférer l'amour un peu plus nature et cru. Mais là, ça atteint un tel paroxysme de l'être parfait pour l'autre que c'en est succulent.

29/04/2008 - jul
C'est vraiment un livre génial, mais dans un style très très particulier, quasi hypnotique. C'est un pavé en plus, et j'avoue que j'ai sauté quelques pages, mais c'est une vraie expérience. Si quelqu'un a lu d'autres livres du même auteur, j'aimerai bien avoir des avis.


Belle du seigneur

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" Solennels parmi les couples sans amour, ils dansaient, d'eux seuls préoccupés, goûtaient l'un à l'autre, soigneux, profonds, perdus. Béate d'être tenue et guidée, elle ignorait le monde, écoutait le bonheur dans ses veines, parfois s'admirant dans les hautes glaces des murs, élégante, émouvante, exceptionnelle, femme aimée, parfois reculant la tête pour mieux le voir qui lui murmurait des merveilles point toujours comprises, car elle le regardait trop, mais toujours de toute son âme approuvées, qui lui murmurait qu'ils étaient amoureux, et elle avait alors un impalpable rire tremblé, voilà, oui, c'était cela, amoureux, et il lui murmurait qu'il se mourait de baiser et bénir les longs cils recourbés, mais non pas ici, plus tard, lorsqu'ils seraient seuls, et alors elle murmurait qu'ils avaient toute la vie, et soudain elle avait peur de lui avoir déplu, trop sûre d'elle, mais non, ô bonheur, il lui souriait et contre lui la gardait et murmurait que tous les soirs, oui, tous les soirs ils se verraient. " Ariane devant son seigneur, son maître, son aimé Solal, tous deux entourés d'une foule de comparses : ce roman n'est rien de moins que le chef-d'oeuvre de la littérature amoureuse de notre époque.
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