www.ZEBOUC.free.fr
Zebouc, vous serez plus cultivés et vos amis vous aimeront plus

se souvenir de moi
>> mot de passe oublié

L'écriture ou la vie

de Jorge Semprun


3 commentaires

ajouter un commentaire

16/10/2013 - Thalie
Ecrire ou la mort, écrire ou la vie,fil du livre. Des émotions fortes d'autant qu'elles sont en marge de ce qu'on a pu lire sur les camps. Des moments intenses, choisis, personnels de cette mort vécue. Et l'idée que seule une oeuvre d'art pourra rendre compte. J'avoue cependant que l'érudition de la dernière partie pour le coup m'a un peu fatiguée. Je suis peut-être pas tout à fait au niveau?

12/11/2011 - Annelila
Très beau livre, riche, érudit, "nourrissant", qui apporte un nouvel éclairage sur la rencontre avec le "Mal absolu" et sur la survie après cette expérience ultime. Beaucoup d'émotion, mais pas de pathos et beaucoup d'espoir. Jorge Semprun est un homme d'exception et ce livre est une rencontre avec lui. Un honneur, en somme, qui restera en moi longtemps.

25/08/2011 - marley
A sa sortie du camp de concentration de Buchenwald, Jorge Semprun imaginait que seule l'écriture sur cette expérience invivable et proche de la mort lui permettrait de reprendre sa place dans le monde des vivants. Or il lui faudra près de cinquante ans pour écrire L'écriture ou la vie. Le temps pour arriver à mettre en mots cette expérience du mal avec un style très personnel mêlant à ce récit très intime une érudition remarquable et une lueur d'espoir.


L'écriture ou la vie

[commandez avec -5% sur fnac.com]

Déporté à Buchenwald, Jorge Semprun est libéré par les troupes de Patton, le 11 avril 1945. L'étudiant du lycée Henri-IV, le lauréat du concours général de philosophie, le jeune poète qui connaît déjà tous les intellectuels parisiens découvre à Buchenwald ce qui n'est pas donné à ceux qui n'ont pas connu les camps : vivre sa mort. Un temps, il va croire qu'on peut exorciser la mort par l'écriture. Mais écrire renvoie à la mort. Pour s'arracher à ce cercle vicieux, il sera aidé par une femme, bien sûr, et peut-être par un objet très prosaïque : le parapluie de Bakounine, conservé à Locarno. Dans ce tourbillon de la mémoire, mille scènes, mille histoires rendent ce livre sur la mort extrêmement vivant. Semprun aurait pu se contenter d'écrire des souvenirs, ou un document. Mais il a composé une œuvre d'art, où l'on n'oublie jamais que Weimar, la petite ville de Goethe, n'est qu'à quelques pas de Buchenwald.
[modifier]