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18/12/2013 - marley
Tout démarre comme un conte de fée : Andràs, un jeune juif hongrois, est accepté à l'école d'architecture de Paris. Là, il se fait un groupe d'amis fidèles et tombe amoureux d'une de ses compatriotes plus âgée que lui. Mais la montée de l'antisémitisme va bouleverser tous ses plans. Avec le déclenchement de la seconde guerre mondiale, le couple part se réfugier à Budapest puisque la Hongrie bénéficie d'un statut assez protégé. Mais cela ne dure pas et assez rapidement Andràs est envoyé dans un camp de travail. La lutte contre l'ennemi devient de plus en plus difficile et dans cette terrible descente aux enfers, il s'agit plutôt d'essayer de conserver sa dignité puis tout simplement de rester en vie. Une illustration réaliste et tragique de l'inhumanité du nazisme.
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András Lévi, juif d’origine hongroise, a quitté ses parents et ses frères afin de poursuivre ses études d’architecture à Paris. Il se prend rapidement au jeu de la vie parisienne : il se lie d’amitié avec Rosen, Polaner et Ben Yakov puis tombe amoureux de Klára, une femme de neuf ans son aînée. Mais l’euphorie ne dure qu’un temps, car nous sommes en 1937 et l’Europe s’apprête à basculer dans la terreur. Rosen projette d’émigrer en Palestine, Ben Yakov souhaite rejoindre ses parents à Rouen et Polaner intègre la légion étrangère. András doit retourner à Budapest, accompagné de Klára. Tous deux pensent avoir échappé à l’antisémitisme. Mais ce n’est que le début d’un périple marqué par la violence, la souffrance et la peur. Dans ce texte magistral, Julie Orringer recrée l’Europe des années 40, les destins individuels dévastés par l’irruption de la guerre. Des rues de Paris aux camps de travail ukrainiens, Le Pont invisible reconstitue à travers l’histoire d’une poignée d’exilés le désastre intime et politique du totalitarisme.
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