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Balco Atlantico

de Jérôme Ferrari


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03/05/2014 - Annelila
Ce roman a pour toile de fond la Corse, mais pas la Corse telle que je me la représente ou qu'on la représente. Les engagements politiques y paraissent finalement plus le fruit du hasard que le résultat d'une théorie politique. Les personnages sont très forts et bien campés. Je n'ai pas lâché cette histoire qui montre aussi combien les apparences peuvent être trompeuses et comment on peut lire différemment un même événement. Et l'écriture est magnifique.


Balco Atlantico

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Dans un village corse, sur fond de terrorisme, des personnages se croisent, se considèrent, s'ignorent ou se haïssent.

Sur la place du village, Stéphane Campana, ardent nationaliste, connu de tous, vient de s’effondrer, fauché par deux balles tirées à bout portant. Sur son corps inanimé est venue se jeter Virginie, la jeune fille qui n’a cessé de vivre dans la vénération de cet homme que, tout enfant déjà, elle s’était choisi pour héros au point de s’abandonner, corps et âme, à ses plus étranges désirs. De l’engagement politique de celui qui baigne à présent dans son sang, le roman reconstitue alors la genèse erratique jusqu’au point, périlleux, où la trajectoire insulaire rencontre celle de deux jeunes Marocains – Khaled et sa soeur Hayet – échoués en Corse à la recherche d’un improbable monde meilleur, celui que, sur la corniche de leur ville natale, près de Tanger, faisait miroiter à leurs yeux l’inoubliable et merveilleuse promenade connue sous le nom de “Balco Atlantico”… D’une rive à l’autre, de mémoires qui ne passent ni ne se partagent, entre les âpres routes de l’exil et l’esprit d’un lieu singulier, Jérôme Ferrari jette le pont d’un roman solaire, érigé dans une langue ouverte sur toutes les mers où, de naufrages en éblouissements, passé et avenir naviguent de concert dans le rêve des hommes.

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