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Les Bienveillantes

de Jonathan Littell


3 commentaires

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05/01/2009 - Tisinge
Un livre dont je ne saurais dire si je l'ai aimé ou pas. Je ne me mettrai pas du côté de ceux qui l'ont trouvé génial ou de ceux qui l'ont trouvé affreusement nul. J'ai suivi les aventures de cet officier, sa tolérance de l'horreur, le peu de justifications qu'il en donne. J'ai détesté les passages psychanalytiformes que j'ai trouvés bien inutiles dans le contexte. Et j'ai lu jusqu'au bout surtout par principe... Bref. Finalement, je sais... Pas terrible de mon point de vue!

08/07/2008 - tchiort
Bien écrit ,mais morbide et retour sans cesse aux grades de l'armée Allemande

27/06/2008 - jul
J'ai adoré ce livre. Le récit d'un allemand, officier de liaison SS, pendant la guerre, d'abord sur le front de l'est, puis à Berlin. C'est vraiment avant tout l'histoire d'un homme, mais son récit permet de comprendre les motivations qui peuvent conduire des hommes à prendre part à un génocide. Il n'explique pas comment on peut décider un génocide, mais seulement comment on peut être amené à y participer. Certains passages, surtout au début du livre sont très durs, mais j'ai trouvé que cela restait sobre. En plus de toute la nourriture philosophique de ce livre, c'est aussi un roman passionant et bien écrit.


Les Bienveillantes

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«En fait, j'aurais tout aussi bien pu ne pas écrire. Après tout, ce n'est pas une obligation. Depuis la guerre, je suis resté un homme discret ; grâce à Dieu, je n'ai jamais eu besoin, comme certains de mes anciens collègues, d'écrire mes Mémoires à fin de justification, car je n'ai rien à justifier, ni dans un but lucratif, car je gagne assez bien ma vie comme ça. Je ne regrette rien : j'ai fait mon travail, voilà tout ; quant à mes histoires de famille, que je raconterai peut-être aussi, elles ne concernent que moi ; et pour le reste, vers la fin, j'ai sans doute forcé la limite, mais là je n'étais plus tout à fait moi-même, je vacillais, le monde entier basculait, je ne fus pas le seul à perdre la tête, reconnaissez-le. Malgré mes travers, et ils ont été nombreux, je suis resté de ceux qui pensent que les seules choses indispensables à la vie humaine sont l'air, le manger, le boire et l'excrétion, et la recherche de la vérité. Le reste est facultatif.» Avec cette somme qui s'inscrit aussi bien sous l'égide d'Eschyle que dans la lignée de Vie et destin de Vassili Grossman ou des Damnés de Visconti, Jonathan Littell nous fait revivre les horreurs de la Seconde Guerre mondiale du côté des bourreaux, tout en nous montrant un homme comme rarement on l'avait fait : l'épopée d'un être emporté dans la traversée de lui-même et de l'Histoire.
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