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Jonathan Littell
2 livres de Jonathan Littell
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[3]
Les Bienveillantes
Jonathan Littell
«En fait, j'aurais tout aussi bien pu ne pas écrire. Après tout, ce n'est pas une obligation. Depuis la guerre, je suis resté un homme discret ; grâce à Dieu, je n'ai jamais eu besoin, comme certains
de mes anciens collègues, d'écrire mes Mémoires à fin de justification, car je n'ai rien à justifier, ni dans un but lucratif, car je gagne assez bien ma vie comme ça. Je ne regrette rien : j'ai fait mon travail, voilà tout ; quant à mes histoires de famille, que je raconterai peut-être aussi, elles ne concernent que moi ; et pour le reste, vers la fin, j'ai sans doute forcé la limite, mais là je n'étais plus tout à fait moi-même, je vacillais, le monde entier basculait, je ne fus pas le seul à perdre la tête, reconnaissez-le. Malgré mes travers, et ils ont été nombreux, je suis resté de ceux qui pensent que les seules choses indispensables à la vie humaine sont l'air, le manger, le boire et l'excrétion, et la recherche de la vérité. Le reste est facultatif.» Avec cette somme qui s'inscrit aussi bien sous l'égide d'Eschyle que dans la lignée de Vie et destin de Vassili Grossman ou des Damnés de Visconti, Jonathan Littell nous fait revivre les horreurs de la Seconde Guerre mondiale du côté des bourreaux, tout en nous montrant un homme comme rarement on l'avait fait : l'épopée d'un être emporté dans la traversée de lui-même et de l'Histoire.
[...]
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[1]
Une vieille histoire
Jonathan Littell
«J'avais cessé de nager et je flottais, tournée maintenant sur le dos, la tête toujours orientée vers le large, le visage ouvert à la promesse du soleil. Les vagues me ballottaient, me portaient
comme un nouveau-né débordé par le flux des sensations, vagissant de bonheur et d'angoisse.» Chapitre après chapitre, un narrateur sort d'une piscine, traverse un couloir et ouvre une porte. Derrière chacune, un nouveau territoire où se jouent à l'infini les rapports humains les plus élémentaires : la famille, le couple, la solitude, le groupe et la guerre. Le narrateur y prend part, jusqu'à épuisement, avant de replonger dans la piscine. Et de recommencer.
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