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Les vaches de Staline

de Sofi Oksanen


3 commentaires

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31/08/2017 - Peypeyou
Un livre intéressant sur le mal être d'un pays transposé ds le corps de cette jeune fille...

09/07/2017 - jul
Deux générations, la mère et la fille, deux récits très différents, la grande histoire et l'intime. J'ai trouvé quelques longueurs, le récit est moins bien construit que Purge, mais ces histoires, surtout le trouble alimentaire de la fille, valent vraiment le détour.

20/04/2014 - marley
Ce premier roman de Sofi Oksanen raconte, comme le suivant Purge, sur plusieurs générations les souffrances d'une famille estonienne aux prises avec l'histoire complexe et tourmentée de ce pays au XXe siècle entre Russie et Finlande. Si j'ai bien aimé la déconstruction et les ruptures du récit, j'ai les mêmes préventions que pour Purge sur les traits trop appuyés de certains personnages que renforce ici une impression de destinée.


Les vaches de Staline

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Les « vaches de Staline », c'est ainsi que les Estoniens déportés désignèrent les maigres chèvres qu'ils trouvèrent sur les terres de Sibérie, dans une sorte de pied de nez adressé à la propagande soviétique qui affirmait que ce régime produisait des vaches exceptionnelles. C'est aussi le titre du premier roman de Sofi Oksanen, dont l'héroïne, Anna, est une jeune Finlandaise née dans les années 1970, qui souffre de troubles alimentaires profonds. La mère de celle-ci est estonienne, et afin d'être acceptée, cette femme a tenté d'effacer toute trace de ses origines, et de taire les peurs et les souffrances vécues sous l'ère soviétique. Ne serait-ce pas ce passé qui hante encore le corps de sa fille ?
Sofi Oksanen fait preuve d'une grande puissance d'évocation quand elle décrit les obsessions de ces deux femmes. Il y a la voix d'Anna qui tente de tout contrôler, son corps, les hommes, et le récit plus distant de la mère qui se souvient de la rencontre avec « le Finlandais », à Tallinn, dans les années 1970, sous un régime de terreur et de surveillance.

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