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La septième fonction du langage

de Laurent Binet


2 commentaires

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19/03/2017 - jul
Je ne sais pas trop quelle impression générale va me laisser ce livre. La différence culturelle des deux enquêteurs est plutôt amusante. L'utilisation et la description du milieu intello parisien sont plutôt amusantes. La recherche de la 7ème fonction du langage est en revanche sans intérêt narratif. Le style flamboyant et l'érudition (au moins de façade, je ne sais pas juger, mais je lui fais confiance) me plaisent plutôt car ils sont au service d'une histoire suffisamment loufoque pour qu'on évite la grosse tête. Bon, c'est assez drôle, très original, mais je n'y vois ni l'intention ni la cohérence, et du coup je me suis un peu embêté.

13/12/2015 - marley
À partir d'un point de départ tristement réel, la mort de Roland Barthes renversé par une voiture, Laurent Binet développe une intrigue totalement loufoque où l'accident devient un meurtre et où se croisent personnalités du monde politique, du président de la République Valéry Giscard d'Estain à son challenger François Mitterrand (l'action se situe quelques mois avant l'élection de 1981) et du monde intellectuel (Michel Foucault, Hélène et Louis Althusser, Bernard-Henri Lévy, Philippe Solers, Julia Kristeva, l'incontournable Umberto Eco...) dans des situations souvent drolatiques et incongrues. L'enquête démarre tambour battant menée par un improbable duo composé d'un membre des RG et d'un jeune universitaire spécialiste en sémiologie. Dommage que le rythme ne soit pas tenu sur tout le livre et que le sabir sémiologique devienne par moment trop ostentatoire et/ou hermétique.


La septième fonction du langage

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A Bologne, il couche avec Bianca dans un amphithéâtre du XVIIe et il échappe à un attentat à la bombe. Ici, il manque de se faire poignarder dans une bibliothèque de nuit par un philosophe du langage et il assiste à une scène de levrette plus ou moins mythologique sur une photocopieuse. Il a rencontré Giscard à l’Elysée, a croisé Foucault dans un sauna gay, a participé à une poursuite en voiture à l’issue de laquelle il a échappé à une tentative d’assassinat, a vu un homme en tuer un autre avec un parapluie empoisonné, a découvert une société secrète où on coupe les doigts des perdants, a traversé l’Atlantique pour récupérer un mystérieux document. Il a vécu en quelques mois plus d’événements extraordinaires qu’il aurait pensé en vivre durant toute sa vie. Simon sait reconnaître du romanesque quand il en rencontre. Il repense aux surnuméraires d’Umberto Eco. Il tire sur le joint.
Le point de départ de ce roman est la mort de Roland Barthes, renversé par une camionnette de blanchisserie le 25 février 1980. L'hypothèse est qu'il s'agit d'un assassinat. Dans les milieux intellectuels et politiques de l'époque, tout le monde est suspect.

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