www.ZEBOUC.free.fr
Signez la pétition contre les NdT

se souvenir de moi
>> mot de passe oublié

Un roman français

de Beigbeder Frederic


3 commentaires

ajouter un commentaire

20/07/2012 - jul
Il y a quelques passages auquels on peut trouver un vague intérêt sociologique, et ça reste dans une certaine sobriété. Après, il y a le name dropping qui est vraiment lourdingue, et les passages sur la difficulté existentielle des fils de riches qui ne semblent même pas être de l'humour. Globalement, le récit n'a quasiment aucun intérêt, à moins d'adorer la personne de FB.

27/03/2011 - tchiort
J'ai beaucoup aimé, un auteur avançant faisant preuve de beaucoup de lucidité , une sincérité qui ne peut être remise en cause, une humilité frappante. Si pour "éclore" chaque écrivain devait passé quelque temps en prison alors emprisonnez à qui mieux mieux!!. Débarrassé de son cynisme je craignais que son écrit soit fade et bien pas du tout, poignant et sincère, comme quoi le fait d'être "né" n'empêche pas la réflexion.

09/11/2009 - marley
Difficile de lire cette autobiographie en faisant abstraction de son auteur. D'autant qu'en l'intitulant "un roman français", il peut laisser à penser qu'il a écrit une histoire révélatrice d'une époque et d'une société. Or paradoxalement il reste collé aux heurts et malheurs de sa personne et de sa famille aisée. Le passage opposant la facilité de l'ascension sociale à la difficulté de vivre le déclassement est notamment insupportable.


Un roman français

[commandez avec -5% sur fnac.com]

"L'idée de ce livre m'est venue le 20 janvier 2008, quand j'étais en garde à vue au commissariat du 8ème arrondissement de Paris. Pour oublier ma claustrophobie, je me suis réfugié dans le pays perdu de mon enfance. Je croyais avoir tout oublié, et puis…petit à petit, un monde m'est apparu. Je suis le fils d'une aristocrate limousine et d'un riche héritier américano-béarnais; mon enfance fut marquée par leur divorce en 1972. Mon paradis c'est la plage de Cénitz à Guethary, le parc de la Villa Navarre à Pau, la colline du château de Vaugoubert à Quinsac, les reflets verts des avenues de Neuilly et des allées du Bois de Boulogne : c'est un monde révolu. La France dans laquelle j'ai grandi n'avait rien à voir avec celle d'aujourd'hui, je la décris sans nostalgie, comme une contrée imaginaire, comme si mon passé était une fiction. Il m'a semblé redécouvrir quelque chose ou quelqu'un, une époque, une famille, un pays, mais je peux me tromper, je n'ai pas le recul nécessaire.
Après avoir écrit un roman qui se passait en Amérique et un autre qui se déroulait en Russie, je voulais sans doute rentrer chez moi ; c'est souvent le cas des gens qui sont enfermés dans une cellule.
Bizarrement, depuis vingt ans que je publie des livres, je n'avais jamais parlé de mon passé. J'attendais peut-être, pour écrire " Un roman français", de ne plus pouvoir faire autrement. Ou alors c'est plus grave : mon utopie est derrière moi." Frédéric Beigbeder

[modifier]