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Suite(s) impériale(s)

de Bret Easton Ellis


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24/08/2010 - Tisinge
La suite, 25 ans après, de "Moins que zéro" (à lire ou relire juste avant pour s'immerger totalement). Un peu sceptique sur le côté suite en l'abordant (le coup du "je reprends les héros de mon premier succès, mais ça n'est pas parce que je manque d'inspiration, c'est parce que j'ai envie...", en général c'est louche), j'ai en fait vraiment aimé et y ai trouvé autre chose qu'une suite simple. L'ouverture par une habile mise en abîme est très réussie ("on a fait un livre sur nous, puis un film raté...", ce qui a en fait été la réalité). Puis vient une histoire complexe qui mélange le nihilisme du premier roman, la paranoïa de l'auteur retrouvée dans sa précédente fausse biographie (Lunar Park) et un petit côté polar année 30 inattendu. Seul regret: trop court et trop vite lu...


Suite(s) impériale(s)

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Vingt-cinq ans après la publication de Moins que zéro, l’histoire continue…
« Un pur roman noir hollywoodien… une affaire de prostitution et de crimes digne des meilleurs polars de James M. Cain ou de Raymond Chandler… et des meilleurs films noirs des années 40, avec femme fatale à la clé. »
Nelly Kaprièlan, Les Inrockuptibles,

C’est dans une Los Angeles évanescente, peuplée de fantômes et d’hallucinations, que Clay, le protagoniste de Moins que zéro, revient passer les vacances de Noël. Un quart de siècle s’est écoulé et la chirurgie esthétique a rendu la plupart de ses anciens amis méconnaissables. Le cinéma, qui l’emploie comme scénariste, paraît une copie de plus en plus délavée de la réalité et la réalité elle-même, un mauvais film dans lequel chaque personne rencontrée compte sur lui pour obtenir un rôle. Clay pense qu’une fille, une seule, Rain Turner, a peut-être ses chances.
Au milieu d’une nuit de cauchemar, deux mots apparaissent sur le miroir d’une salle de bain : « Disparaître ici. » Vingt-cinq ans plus tôt, ces mêmes mots se déployaient sur un panneau publicitaire de Sunset Boulevard.
Un matin, des étudiants découvrent près d’une poubelle ce qu’ils imaginent être un drapeau américain trempé de sang. C’est en fait un cadavre.
À la fin d’un week-end de drogues et d’orgie à Palm Springs, une fille, sans doute la doublure de Rain, contemple une montagne au-delà de la plaine désertique et murmure : « C’est le lieu du passage. » Elle ajoute en pointant le doigt : « C’est ici que vit le diable. »

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