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La Route

de Cormac McCarthy


5 commentaires

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08/05/2011 - tchiort
Sujet hyper bateau, la fin du monde après une catastrophe quelconque , bon ok pas très original.La vie d'un père et d'un fils à la recherche d'un lieu de vie . Une relation intéressante se noue tout au long du livre, émotions traitées avec brio, description de l'état psychique et physique du père décrite avec talent. Par contre j'ai trouvé cela long et une fin pas adaptée dans le sens ou tout le long nous sommes dans la noirceur et l'impression que l'auteur n'a pas eu les "c....s" de faire disparaitre cet enfant en finissant sur une note d'optimisme qui ne signifie rien, pas le courage de faire réaliser le geste fatal par le père et cet enfant n'a plus de passé et pas d'avenir. De bonnes choses pour les ambiances et les relations entre les personnages mais sur la fin je n'adhère pas ainsi que sur les "bons et les méchants" (comprendra qui lira)

05/02/2011 - Lol
Le style d'écriture est à l'image des personnages: confus et obsédant. Froid, faim, peur, feu, pluie, cendres...sont omniprésents. Ils sont les compagnons de route de "l'homme" et du "petit", personnages erratiques dans un monde en désolation.
Dans ce monde dévasté -très probablement par la chute d'une météorite- (ce qui au passage déresponsabilise l'être humain), on attend à chaque page une lueur d'espoir, un signe de renaissance de la vie. Mais au final, on assiste impuissants à l'extinction d'un dinosaure : l'homme !

16/01/2010 - Tisinge
Un livre vraiment pas comme les autres. Une noirceur étouffante, un style d'écriture particulier, une angoisse constante liée à la problématique survie des deux protagonistes, des non-dits sur "l'avant" qui laissent l'imagination de chacun s'emballer. Bien que douloureuse, cette lecture m'a vraiment enthousiasmé.

14/01/2010 - jul
Ben voilà, je suis d'accord, l'écriture est originale et belle, l'ambiance de fin du monde est palpable, angoissante. La fragilité de ce père et de son fils dans ce monde hostile fait même un peu flipper. C'est vraiment un très bon livre dans le genre pas gai.

19/05/2008 - Annelila
Le road-movie d'un père et de son jeune fils dans un monde d'après l'Apocalypse. On ne sait quelle catastrophe s'est abattue sur la Terre, mais le monde est dévasté et les rares survivants errent.
Dit comme ça, ce n'est pas très marrant, et d'ailleurs, ce n'est pas marrant, mais c'est extraordinairement écrit et j'ai plongé dans cet univers pourtant sordide et j'ai suivi les deux personnages fiévreusement.
C'est un grand, grand livre...


La Route

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sur une terre réduite en cendres par un cataclysme que l’on imagine nucléaire et sur laquelle le soleil ne brille plus, un homme et son fils progressent vers le sud pour fuir l’hiver, avec pour valise un caddy de supermarché. L’homme porte en lui les souvenirs du monde détruit, de sa femme suicidée, et ne se maintient en vie que pour son enfant. Celui-ci, qui doit approcher la dizaine d’année, est né juste après la catastrophe. Lui n’a jamais connu que ces paysages morts, ces prairies ou l’herbe ne repoussera jamais, ces maisons qu’ils fouillent en quête de nourriture et ces villes semées de cadavres suppliciés qu’ils traversent. Alors, comment l’enfant pourrait-il croire son père quand il lui parle des oiseaux d’antan ? Comment pourrait-il l’écouter lorsqu’il lui affirme qu’il existe sûrement d’autres « gentils » comme eux, quand les rares vivants qu’ils croisent sont au mieux, des réfugiés mourants ou des voleurs affamés, au pire, des bandes cannibales qui stockent leur bétail humain dans des caves ? Avant d’être un récit futuriste, La route est une histoire existentielle, qui tient tout entière dans la relation père-fils et la façon dont ils se confrontent aux atrocités. Et comme Bradbury en son temps avec Chroniques Martiennes, Mc Carthy a su sublimer les canons de la science-fiction pour faire de son roman bien plus qu’un moyen d’évasion : un objet de méditation, à l’écriture digne d’un poème en prose.
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