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Une femme, qui danse

de Julian Barnes


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18/04/2013 - marley
Une construction originale en 2 parties où la fin de la première partie pourrait laisser croire que l'on se trouve dans un recueil de nouvelles. Mais les premières lignes de la deuxième partie lèvent les doutes : le récit se poursuit et permet au narrateur de confronter ses "anciens" souvenirs à ceux qui ressurgissent progressivement des méandres de sa mémoire ou des nouvelles informations délivrées par les autres protagonistes d'une histoire qu'il lui sera enfin possible de comprendre.


Une femme, qui danse

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Ceux qui veulent nier le passage du temps disent : quarante ans, ce n’est rien, à cinquante ans on est dans la fleur de l’âge, la soixantaine est la nouvelle quarantaine et ainsi de suite. Je sais pour ma part qu’il y a un temps objectif, mais aussi un temps subjectif… le vrai, qui se mesure dans notre relation à la mémoire. Alors, quand cette chose étrange est arrivée, quand les nouveaux souvenirs me sont soudain revenus, ça a été comme si, pendant ce moment-là, le temps avait été inversé… Comme si le fleuve avait coulé vers l’amont.
Tony, la soixantaine, a pris sa retraite. Il a connu une existence assez terne, un mariage qui l’a été aussi. Autrefois il a beaucoup fréquenté Veronica, mais ils se sont éloignés l’un de l’autre. Apprenant un peu plus tard qu’elle sortait avec Adrian, le plus brillant de ses anciens condisciples de lycée et de fac, la colère et la déception lui ont fait écrire une lettre épouvantable aux deux amoureux. Peu après, il apprendra le suicide d’Adrian.
Pourquoi Adrian s’est-il tué ? Quarante ans plus tard, le passé va ressurgir, des souvenirs soigneusement occultés remonter à la surface – Veronica dansant un soir pour Tony, un week end dérangeant chez ses parents à elle… Et puis, soudain, la lettre d’un notaire, un testament difficile à comprendre et finalement, la terrible vérité, qui bouleversera Tony comme chacun des lecteurs d’Une fille, qui danse.

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