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Rien de n'oppose à la nuit

de Delphine De Vigan


2 commentaires

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28/04/2013 - Annelila
Un roman, un essai, une auto-fiction ? Peu importe puisqu'il y a oeuvre d'art.Un grand livre, écrit, rythmé, sensible.

21/04/2013 - Tisinge
Un début plutôt plat qui, je l'avoue avec un peu de honte, m'a surtout fait penser "ok, c'est bien le grand prix des lectrices de Elle"... Puis le prix Renaudot (des lycéens) et toutes les autres récompenses accumulées pointent leur nez...
Car sans le voir arriver, le roman prend de l'ampleur, devient plus complexe, plus grave et plus touchant. L'histoire de cette vie pleine d'espoirs, brisée par la maladie, puis de sa résolution finale est magnifiquement racontée. Et permet de comprendre très différemment ce qui est pourtant annoncé d'emblée, la mort de cette très belle jeune femme qui parait indestructible sur la couverture du roman.
Quant au titre, emprunté à Bashung après élagage (manque le "plus" de "plus rien") qui lui donne un tout autre sens, grande classe.


Rien de n'oppose à la nuit

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« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire. La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence. Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. » Dans cette enquête éblouissante au cœur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force.
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