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Un roman russe

de Emmanuel Carrere


3 commentaires

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06/02/2013 - tchiort
Un livre qui me fait détester Mr Carrère que de suffisance d'orgueil mal placé de vanité , bref vraiment pas ma tasse de thé. Une histoire tordue mal ficelée et sans interêt sauf mentionné cî-dessus.

21/11/2011 - Annelila
Emmanuel Carrère nous offre là, comme il l'offre à sa mère un livre intelligent, où il ne s'épargne pas. J'ai moins plongé que d'habitude dans ce livre, mais j'ai moi aussi été touchée par la souffrance de cet homme qui ose affronter son histoire et qui le fait partager. Quel courage !

25/08/2011 - marley
L'écriture comme exorcisme. D'un pesant secret de famille, d'une douloureuse histoire d'amour, d'une errance artistique, du rapport à la langue maternelle et à la Russie... Même si ce récit autobiographique est très nombriliste, j'ai été touché par la souffrance, presque palpable, de l'auteur.


Un roman russe

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La folie et l’horreur ont obsédé ma vie. Les livres que j’ai écrits ne parlent de rien d’autre.
Après L’Adversaire, je n’en pouvais plus. J’ai voulu y échapper.
J’ai cru y échapper en aimant une femme et en menant une enquête.
L’enquête portait sur mon grand-père maternel, qui après une vie tragique a disparu à l’automne 1944 et, très probablement, été exécuté pour faits de collaboration. C’est le secret de ma mère, le fantôme qui hante notre famille.
Pour exorciser ce fantôme, j’ai suivi des chemins hasardeux. Ils m’ont entraîné jusqu’à une petite ville perdue de la province russe où je suis resté longtemps, aux aguets, à attendre qu’il arrive quelque chose. Et quelque chose est arrivé : un crime atroce.
La folie et l’horreur me rattrapaient.
Elles m’ont rattrapé, en même temps, dans ma vie amoureuse. J’ai écrit pour la femme que j’aimais une histoire érotique qui devait faire effraction dans le réel, et le réel a déjoué mes plans. Il nous a précipités dans un cauchemar qui ressemblait aux pires de mes livres et qui a dévasté nos vies et notre amour.
C’est de cela qu’il est question ici : des scénarios que nous élaborons pour maîtriser le réel et de la façon terrible dont le réel s’y prend pour nous répondre.

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