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Les disparus

de Daniel Mendelsohn


2 commentaires

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23/08/2009 - Tisinge
Après un début qui a failli me rebuter tant il paraît développer un Nième propos fort classique sur l'Holocauste, apparaît le récit incroyable de la recherche d'informations par l'auteur sur ses aïeux disparus. Traité comme un polar, avec ses zones d'ombre, ses rebondissements, ses révélations, il est transcendé par des moments incroyables d'émotion que les photographies prises par son frère rendent encore plus réels, ou plus exactement rappellent que, procédé narratif mis à part, tout est malheureusement bien réel. Rendre vivants ceux qui sont morts ne montre que plus encore à quel point leur mort a fait partie de l'une des pires horreurs que l'Humanité à produite. Vraiment très fort.

06/01/2009 - marley
Dans ce magnifique roman, Daniel Mendelsohn transforme la recherche de membres de sa famille disparus pendant la guerre en une quête universelle croisant les soubresauts de l'histoire, la nature humaine et les horreurs de la guerre. Une fresque éblouissante et poignante.


Les disparus

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Qu’est-il arrivé à Shmiel Jäger, à son épouse Ester et à leurs quatre superbes filles ? Pour leurs parents émigrés en Amérique, ils sont morts au tout début de l’occupation de la Galicie par les Allemands, dénoncés par leur bonne polonaise. Né en 1960 Daniel Mendelsohn, petit neveu de Shmiel, a toujours douté de cette version officielle, et, dès son enfance, s’est mis en quête de la vérité. Ce livre est à la fois le résultat d’une vie d’enquête, et le récit de cette enquête elle-même. Un récit volontairement tortueux : tout est dit quand l’auteur compare la narration classiquement chronologique de la bible à celle de l’Iliade, fourmillante d’histoires dans l’histoire. Daniel Mendelsohn ne se contente pas de compiler les témoignages pour retracer le destin de ses Disparus. Il livre aussi les circonstances dans lesquels ils ont été recueillis, les histoires des témoins, et la façon dont il a retrouvé leurs traces. Celles-ci l’ont conduit en Australie, en Israël, au Danemark, et bien sûr à Bolechow, cité galicienne dont est originaire sa famille et où Shmiel, seul, était resté. Au fil de ses recherches, la véritable histoire des Disparus se fait jour. Mais cette enquête n’est pas qu’historique. En s’attachant autant aux faits qu’à la psychologie et à l’entourage de ses Disparus, l’auteur donne à son livre l’allure d’un atelier proustien, où le lecteur voit, à force de détails accumulés peu à peu, le passé ressusciter sous ses yeux.
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