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L'adversaire

de Emmanuel Carrere


4 commentaires

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03/01/2012 - Annelila
Un livre d'enquête et d'investigation passionnant, et, comme sait si bien le faire Emmanuel Carrère, un livre d'interrogation où il se pose la question de son intérêt pour cette histoire et au-delà, de notre intérêt à tous pour ce genre de personnages qui représente, peu ou prou, notre part d'ombre. Notre adversaire intime, en quelque sorte.

21/06/2009 - marley
Peut-on croire et comprendre quelqu’un qui a (et s’est sans doute) menti toute sa vie ? Emmanuel Carrère a essayé d’y répondre avec ce « roman » qui relate à sa façon un des faits divers les plus médiatiques de ces dernières années. Après avoir rencontré les principaux acteurs et témoins du drame, il en livre un récit captivant, non linéaire, singulier, parsemé de doutes et d’interrogations. C’est ce qui fait la force et l’intérêt de ce livre.

10/02/2009 - jul
En ce qui concerne le style, moi ça m'a déplu. C'est froid et plat. Ceci dit, l'histoire de cet homme est hallucinante, et je conseille la lecture de ce livre pour ça. C'est un peu comme Mars Explorer, le contexte est passionant, mais la photo est pourrie.

09/02/2009 - Tisinge
D'abord une histoire vertigineuse ancrée dans la réalité, la vie de Jean-Claude Romand, mythomane rendu fou par l'imminence de la découverte de ses supercheries. Mais aussi un livre entre roman et enquête journalistique qui nous fait entre-apercevoir l'abîme qui s'ouvre une fois le fait divers relaté. Sans jamais proposer d'hypothèse explicative qui aurait pour le coup été forcément romanesque, Emmanuel Carrère nous dit et nous transmet sa fascination initiale très morbide puis son dégoût et enfin ses interrogations autour de cette vie dominée par le vide.


L'adversaire

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En 1993, Jean-Claude Romand a tué sa femme, ses enfants et ses parents avant de tenter en vain de se suicider.

Emmanuel Carrère retrace cette histoire incroyable. Les dix-huit années qui précèdent la tragédie, JC Romand aura réussi à faire croire à son entourage qu'il était médecin, travaillait pour le compte de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à Genève, qu'il avait pour ami Bernard Kouchner. Et comme pour accréditer son histoire, l'homme ira jusqu'à s'inventer un cancer, soigné par le professeur Schwartzenberg. Derrière toute cette invention : rien. JC Romand n'est rien socialement. Ses journées, il les passe à marcher dans les forêts du Jura, à lire dans sa voiture parqué sur des aires d'autoroute. Ses revenus, il les prélève à son entourage, prétextant d'avantageux placements en Suisse.

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