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Naissance d'un pont

de Maylis De Kerangal


3 commentaires

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18/05/2016 - jul
Beaucoup d'histoires et de personnages qui se mêlent, trop. Le style est très affirmé, et en plus j'aime, mais les personnages sont carrément esquissés, certains sont même abandonnés en cours de route. Ce n'est certes pas un mauvais livre parce qu'il est très bien écrit, et que l'effet est sans doute voulu, mais moi j'aime bien les personnages dans un livre, et là le personnage, c'est un pont.

03/05/2014 - Annelila
L'écriture de ce roman est absolument magistrale. Les petites et les grandes histoires de ces personnages se noient dans la Grande Histoire de ce pont gigantesque, les personnages eux-mêmes disparaissent, et sont sans consistance à côté de ce pont qui, lui, a de la chair. Alors, on ne peut pas dire que c'est un mauvais livre. Mais comme Marley, j'ai eu du mal à rentrer dedans.

11/01/2011 - marley
Une histoire qui aurait pu être passionnante :
- un chantier improbable et sensément spectaculaire d'un pont décidé par un potentat local pour relier les 2 rives d'un fleuve qui sépare sa ville (archétype de la mégalopole à la croissance incontrôlée) d'une forêt (ode à la nature et aux aborigènes préservés) ;
- un chantier où se croisent, s'affrontent et parfois se rencontrent des personnes venant de tous horizons et aux qualifications et motivations variées.
Or je ne suis pas arrivé à rentrer dans ce roman finalement assez froid et sans chair.


Naissance d'un pont

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« À l’aube du second jour, quand soudain les buildings de Coca montent, perpendiculaires à la surface du fleuve, c’est un autre homme qui sort des bois, c’est un homme hors de lui, c’est un meurtrier en puissance. Le soleil se lève, il ricoche contre les façades de verre et d’acier, irise les nappes d’hydrocarbures moirées arc-en-ciel qui auréolent les eaux, et les plaques de métal taillées en triangle qui festonnent le bordé de la pirogue, rutilant dans la lumière, dessinent une mâchoire ouverte. »
Ce livre part d’une ambition à la fois simple et folle : raconter la construction d’un pont suspendu quelque part dans une Californie imaginaire à partir des destins croisés d’une dizaine d’hommes et femmes, tous employés du gigantesque chantier. Un roman-fleuve, « à l’américaine », qui brasse des sensations et des rêves, des paysages et des machines, des plans de carrière et des classes sociales, des corps de métiers et des corps tout court.

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